Des restrictions budgétaires et des footballeurs français

Elle était si proche de ses chouchous tant qu’ils étaient (piteusement) en lice en Afrique du Sud. Elle les aurait bordés à l’hôtel, se souciait de leur confort matériel, et même sans doute de ce qu’avaient mangé les sangliers qu’on leur servait à table (pardon, je dois confondre avec « Astérix aux Jeux Olympiques », qu’il faut relire absolument ces jours-ci).
Maintenant, elle les voue aux gémonies jusque dans l’arène publique.
Et les restrictions de budget sont aussi passées par là. Fini, les footballeurs gratuits pour Roselyne Bachelot.

Merci à Fabien pour la retouche.

Les ministres à la diète pendant que le roi se goinfre

Comme d’habitude, on se trouve en face d’une opération de communication de la part du Président plutôt que d’une véritable volonté d’assainir les comptes de l’Etat. Pourquoi? Parce que tout ce qui est prôné ou presque relève de la bonne intention ou de la normalité, et ne devrait pas faire l’objet d’un tel foin. Maintenant, les petites économies qu’on fera, et de préférence sur le dos du contribuable, il faudra les montrer.

Pendant ce temps, les achats et les dépenses pharaoniques continuent ailleurs, et j’ai idée que c’est plutôt parce que ça l’emmerdait de serrer des louches à des cons que Nicolas Sarkozy a supprimé la garden party de l’Elysée.

C’est pas moi

Surréaliste, cette conférence de presse où Eric Woerth se défend contre toutes les attaques portées contre lui à propos de l’affaire Bettencourt en avouant ou en faisant croire que, en tant que ministre du Budget, il n’est au courant de rien de ce qui se passe dans son ministère, et en particulier pas de ce qui concerne la situation fiscale de la deuxième plus grosse fortune de France.

Surréaliste aussi cette attaque juste au moment où se discute l’une des réformes les plus importantes de ce quinquennat, celle des retraites. Orchestrée? Sans aucun doute. La simultanéité est louche. Ah, si, il y a bien le procès de François-Marie Banier, le photographe qui a reçu des sommes astronomiques de la vieille dame, qui débute cette semaine.
D’autant que, quoi qu’on pense de la réforme des retraites, il y a bien trente ans qu’on sait qu’elle est inévitable.

Tout président qu’on est, on n’a que dix doigts

Ou la Sarkozye est vraiment fâchée avec les chiffres (et la cause pourrait être dans le titre), ou il y a un truc.
Je vous laisse juge.

Footage de gueule

Est-ce Thierry Henry qui a réellement demandé à être reçu à l’Elysée ou l’Elysée qui, plus vraisemblablement, l’a convoqué?
J’ai bien ma petite idée sur la question.

Une affaire d’Etat

Tant que les Bleus n’avaient pas joué, le Prez semblait s’intéresser assez peu à la chose footballistique.
Il faut le comprendre: l’intérêt en terme de com pouvait être à double tranchant.
Maintenant que notre équipe de choc nos bras cassés se sont fait éliminer non seulement sans gloire, mais sous la risée, cela devient une affaire d’Etat, au point de passer au premier plan et en toute urgence, devant des choses aussi insignifiantes que nos relations avec la Suisse et une réunion préparatoire au G20.
C’est qu’il y a le feu à la maison France.

Merci à Danièle, Fabien et Tefy pour l’idée.

C’est une maison bleue…

Bon, encore un petit pour la route.
Voilà la véritable cause de l’annulation de la garden party du 14 juillet: Carlitta avait déjà choisi sa robe en l’honneur des champions du monde joueurs de baballe invités à son raout estival.
Pas de garden party, ça évitera au moins qu’on pose à son mari des questions impromptues.
Une bonne allocution embedded sans questions directes, il n’y a que ça de vrai.

Les mots bleus

Promis, c’est le dernier. Bon, voilà, bon courage Estelle.