Chaque jour (sauf vacances) un nouveau fait, l’affaire Woerth/Bettencourt/Banier/de Maistre/etc. déroule lentement sa pelote.
Chaque jour (sauf vacances), Eric Woerth s’ajoute un point Caliméro (« comment que tout le monde il est méchant avec moi » et « j’ai rien fait » et « c’est injuste, c’est vraiment trop injuste »). Pas encore de points Godwin dans cette affaire, mais cela ne saurait tarder.
Chaque jour (sauf vacances), il a une nouvelle évidence à affirmer et une autre non moins évidence à démentir. Cette fois, il avoue à demi-mot la fameuse lettre de recommandation.
MAIS…. il n’a pas menti.
N’avoir pas menti, cela lui laisse une chance pour une carrière aux Etats-Unis, où le mensonge est l’acte le plus grave de la vie publique comme de la vie privée. Plus que voler ou tuer (ou presque).
Après le remaniement, car j’ai du mal à imaginer Eric Woerth restant alors à son poste. Ce sera sans doute sa propre retraite politique.
Et aux Etats-Unis parce que, honnêtement, en France, ça ne s’annoncerait pas au mieux.