Quelques instants avant de s’emporter et de traiter —carrément— un journaliste interloqué de « pédophile », en plein sommet de l’OTAN, à Lisbonne, devant du public, et ceci même en off, Nicolas Sarkozy s’était livré à un autre exercice plein de délicatesse dont il est au moins champion olympique, consistant à affirmer qu’en tant que Ministre du Budget (ce qu’il était en 1995, au moment de la signature des contrats concernés par le Karachigate) on peut ne pas entendre parler de sommes vertigineuses qui circulent autour de contrats signés par l’Etat.
Mais bien sûr. Et la marmotte…?