Dolce Francia

Une nouvelle chanson de sa dulcinée, et aussitôt le petit cœur en sucre du Président chavire.
Et pas n’importe quelle chanson. Une reprise de « Douce France » de Charles Trenet, chanson ô combien connotée, écrite en 1943, et qu’avait reprise avec vigueur et conviction le groupe Carte de Séjour il y a 25 ans.
Carla Bruni-Sarkozy se propose cette fois de la reprendre en italien et en français, dans une version certainement beaucoup moins électrique. Y aurait-il une intention politique?
Façon de mettre en avant une autre vision de l’identité nationale?

Parole de Président

De sources concordantes (je n’ai pas regardé, craignant d’être gagnée par l’ennui et la propagande propagande), l’émission de TF1 où se produisait le Président a été très décevante.
Mise en scène vieillotte (on sait qu’il aime avec nostalgie la télé période ORTF), émission longuette au-delà du raisonnable (plus de deux heures trente), journaliste complaisant (pour être charitable), panel endormi (ou asphyxié, car le Président a monopolisé la parole), sujets rebattus, l’émission avait paraît-il tout pour plaire.
Nicolas Sarkozy voit-il que ce qui pouvait marcher en campagne électorale (où l’on demande à un candidat d’être chanteur de charme) n’a plus rien à voir avec ce qu’il faut dire (et surtout faire) lorsque l’on est au pouvoir et que l’on doit aussi gérer?
Il semble bien que quelques points Pinocchio de plus sont venus s’inviter au non-spectacle.
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MàJ quasi immédiate en raison de l’actualité: audience en baisse.

Un eskimo à l’entracte

J’expose des dessins (essentiellement de concerts) du 11 au 28 février à la MJC Pichon à Nancy.
Entrée libre.
Concert illustré jeudi 17 avec Dr T-Bone.

Question au Gouvernement

Michèle Alliot-Marie baladée depuis neuf ans d’un ministère à l’autre sans montrer d’aptitudes particulières à aucun de ces postes, on est en droit de se demander ce que la République et les Présidents successifs qu’elle a servis lui trouvent de si exceptionnel.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule, d’autres ministres semblent bien peu préparés à leur poste, y compris Michel Mercier (seulement Garde des Sceaux, une broutille) et même une secrétaire d’Etat à rien.
Et si…? Oh non, je suis mauvaise langue.

Deux actions en une

On en apprend tous les jours sur les vacances exotiques de nos ministres, aux frais de la princesse ou de potentats aujourd’hui renversés (ou en passe de l’être). Ce n’est d’ailleurs pas tant la destination qui choque les Français que les moyens d’y parvenir. Paradoxe.
Il serait possible de manière très simple de concilier deux actions sur lesquelles est sensé se pencher le gouvernement: la République irréprochable (on en est loin) et la dépendance (ce n’est pas gagné).
En obligeant nos ministres, comme bon nombre de nos concitoyens, dont le Président, à passer leurs vacances chez leur belle-mère…
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Rappel: un épisode précédent.

Multi-récidiviste

[suite du billet précédent]
Comme l’a fait remarquer très justement le juge Trévidic, Nicolas Sarkozy est de plus récidiviste de ces annonces tapageuses et intempestives dirigées contre les juges.
Mais, visiblement, le Président s’en fiche, de leur avis.

Je vous fais juge

De plus en plus d’approximations, d’invraisemblances, de n’importe quoi dans les discours du Président. A croire que, trop occupé à lutiner sa belle ou à se trouver beau se demander s’il sera candidat en 2012, il ne travaille plus ses dossiers.
Par exemple, sa méconnaissance du droit et du dossier lorsqu’il parle d’une affaire grave, comme celle-ci, a conduit à une légitime colère de ses têtes de Turcs du moment, les juges (je note: une fois les juges, une fois les journalistes, etc.) qui, une fois n’est pas coutume, et c’est même une première, récalcitrent fortement. Car c’est tout de même lui qui, de par sa politique même, est directement à l’origine de la diminution drastique des effectifs qui a conduit à ces dysfonctionnements.
Ce n’est sûrement pas fini, une longue période électorale s’annonce.
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MàJ (13h30): je rappelle à ceux qui l’auraient oublié que dans une vie antérieure pas si lointaine il était avocat.

Galère

24% de confiance et 72% de défiance, du jamais vu pour un Président de la République depuis que l’on fait des sondages.
A combien on sort les rames?