Avec la crise, et ceci avant même que des émeutes violentes ne se déclenchent au Royaume-Uni (pas si uni que ça), l’on a senti le besoin chez Nicolas Sarkozy d’infléchir la ligne dure de son discours et d’y introduire (un peu) plus de social. Les observateurs éclairés y reconnaissent la patte de l’un de ses conseillers les plus proche, Henri Guaino, auteur sous Chirac de la fameuse « fracture sociale », et plume habituelle des discours présidentiels. Au grand soulagement de ce dernier, qui voyait avec inquiétude depuis quelques mois la montée en puissance à l’Elysée de conseillers encore plus à droite que lui, et craignait sans doute de se voir écarté.
Le retour de Guaino, cela signifie aussi le retour du storytelling et de la petite phrase (quitte à choquer), un rhabillage constant de la réalité, et la quasi-certitude qu’on continuera à tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes (et Devo pour les Rolling Stones).
Archive for 12 août 2011|Daily archive page
crise, dessin, discours, discours social, droite, fracture sociale, Henri Guaino, I can get no, ligne dure, Nicolas Sarkozy, petite phrase, plume, satisfaction, social, storytelling