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Soudain l’été 2011

In dessin on 8 septembre 2011 at 17:24

Ca s’est décidé il y a trois semaines, on part.
Loin. 800 kilomètres. Quelques jours, pas plus.

En voiture ? Après moult hésitations, une engueulade (feutrée), un coup de gueule (pas trop fort) et une bouderie (pas trop longue), ce sera non. Pas besoin d’un véhicule là-bas, on peut louer des vélos sur place, ce sera plus confortable en train.
Plus confortable, plus cher aussi.
Achat des billets au guichet (j’aime bien parler à de vraies personnes) ; il y a même des places à tarif réduit, il faut juste partir une demi-journée plus tard et revenir deux heures plus tôt que prévu. Ce n’est pas grave. Pour 50% de réduction on s’y fera.

trainMon vieux sac de voyages (oui, le bleu, celui qui a fait les Etats-Unis) conviendra très bien. Il n’a pas de roulettes mais on peut le porter à dos. Trois t-shirts, trois slips, trois paires de chaussettes par personne, deux pulls, les impers, les maillots de bain, la trousse de toilette et un bouquin, c’est prêt.
Le train à l’aller. Rien à dire. Le wagon n’est pas totalement plein, on est dans le sens de la marche. Je me mets côté fenêtre (j’aime bien regarder le paysage). Tout va bien. Arrivée à destination.

Suivent trois jours de pluie continue. Des ondées, des averses, la saucée, des seaux, des cataractes, des chats et des chiens, des trombes, des hallebardes, bref, le déluge.

Arrive le dernier jour.
Levés assez tôt (mais pas trop), on ouvre les volets.
Il fait beau.
Vite, on replie bagages, on rend la chambre, on laisse le sac à l’hôtel, et on court se promener.
On musarde, on lézarde, on traînasse, on se dore au soleil.
On ramasse quelques fleurs, et sans savoir comment on se retrouve assis sur le bord de la falaise, agitant les pieds dans le vide, face à la mer, tendrement enlacés. On pourrait passer des heures comme ça à regarder le bleu.
Des heures.
Des heures entières…

Et soudain, lui:
— Faudrait peut-être songer à reprendre la route.
Sauf que… eh bien, on n’est pas en voiture, et le train, c’était il y a deux heures.
Vie de merde.


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« C’est la ligne qui est à grande vitesse, pas le train »

In dessin on 8 septembre 2011 at 11:42

en voiture, Simone!Le Président inaugure en train la future ligne à grande vitesse Rhin-Rhône entre Dijon et Mulhouse.
Non, ce n’est pas une sinécure que de faire inaugurer une ligne de train à un Président qui n’aime rien tant que l’avion et l’hélicoptère.
Pas une sinécure, parce que les mesures de sécurité sont d’un niveau extraordinairement élevé (on comprend aisément pourquoi) et que cela va perturber sans doute la circulation de quelques autres trains sur pas loin de 180 kilomètres.
Pas une sinécure non plus que d’organiser les calendriers, bien qu’on puisse espérer que le patron de la SNCF soit un champion des horaires. Respectés si possible.
On parle d’ailleurs bien ici d’inaugurer des rails, pas encore d’y faire rouler des trains à grande vitesse.
La phrase-titre, c’est ce que m’a répondu un jour il y a quelques années un contrôleur à qui je demandais pourquoi le train mettait tant de temps entre Nancy et Valence alors que la ligne était à grande vitesse.

Merci à Fabien, Mourad et Antoine pour l’idée de départ.

MàJ 14h45: voici ce qu’en pense Dominique de Villepin.