Je me demande s’il existe un gène du choix d’une place pour garer la voiture.
C’est un mystère pour moi.
Mon homme sur un parking plein va aller automatiquement et en moins de six secondes à la seule place disponible sur 6298. Mais ça, c’est facile.
Si en revanche le parking est vide et qu’un choix illimité s’offre à lui, il lui faudra quelques très longues minutes pour en définitive choisir celle la plus éloignée de l’endroit où l’on va.
Cela se vérifie aisément (et empiriquement) le jour des grosses courses, celles où on achète le vin, l’huile, des conserves, le pastis, la bière, un carton de vin et un pack d’eau. Comme il n’y a plus de caddies il faut tout porter à la main. La meilleure place ce jour-là est tout au bout du parking, près de la station-service, avec le rebord en béton et le petit talus à franchir.
Selon l’humeur du jour et le poids du sac à porter, je peux le prendre à la rigolade, ou pas.
Hier, par exemple, c’était « ou pas ». Dans un parking souterrain presque vide, hésiter entre cinq travées, choisir la place qui se trouve entre les deux seuls mastodontes présents, contre un pilier, s’emporter contre le seul piéton visible, écroulé de rire il faut bien le dire, et avoir à manœuvrer six ou sept fois pour rentrer la voiture comme avec un chausse-pied, puis décider de changer de place, tout ceci m’avait déjà un peu énervée. Ce qui m’a mise hors de moi, c’est qu’il ose me dire « vas-y, fais le à ma place ».
C’est à cet instant précis en général que je me rappelle que je n’aime pas faire les créneaux.
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