Impossible d’imaginer que la Chine vienne en aide à la zone euro sans qu’il y ait des contreparties. Si la plupart de celles-ci sont d’ordre économique, il en est aussi d’ordre politique. Imaginez ce que la Ligue des droits de l’homme, RESF ou les milieux associatifs en général peuvent en penser.
Programme « Argent contre… » Contre quoi, déjà?
Merci à Pierre Haski, Marc et Juan pour l’idée de départ.
La petite Giulia Sarkozy peut bien être, au choix, la cadette de nos soucis ou le presque sujet d’une info décalée, elle aura dans les mois et les années qui viennent une position difficile à gérer: non montrée selon les choix de sa mère, elle risque de devoir rester cloîtrée, au contraire de Mazarine Pingeot, fille cachée de François Mitterrand.
Merci à Fabien, Christophe et Guy pour l’idée de départ
J’avais plus important à faire, alors je n’ai pas regardé le débat hier soir. Je laisse à d’autres le soin de compter les points Caliméro, les propositions d’un Président en campagne (bien qu’il s’en défende) et la fustigation des adversaires (je pense qu’il va bientôt remonter au Front Populaire, à Danton et Robespierre, voire à Eve profitant d’une pomme volée, pour expliquer la crise et ses conséquences).
Il va maintenant pouvoir goûter un week-end de paternalisme auprès de sa petite famille.
Ah, on me souffle dans l’oreillette qu’on dit plutôt paternité dans ce cas précis?
Au temps pour moi…
Ce soir jeudi 27, Nicolas Sarkozy renoue avec un exercice qu’il goûte peu mais qu’il juge aujourd’hui nécessaire, la grand messe télévisée. La précédente date de huit mois.
On ne peut vraiment parler de débat, malgré la présence d’Yves Calvi, parce que la nature même de la production (par une société privée appartenant à un groupe ami du Président), de la diffusion (en simultané sur les deux chaînes, publique et privée, ayant la plus forte audience), de l’interview (eh oui, Jean-Pierre Pernaut en journaliste politique, ça plombe tout de suite), de la forme (Nicolas Sarkozy en professeur d’économie, il y a largement de quoi rire), et jusqu’au choix de la date (lendemain d’un sommet européen sans doute fortement dramatisé, et dix jours à peine après le succès incontestable de la primaire socialiste), en font plutôt un outil de propagande politique, à l’heure où le Président va annoncer, en pleine campagne pour sa réélection, tours de vis et hausses des taxes. Ceci explique sans doute pourquoi pour la première fois depuis qu’il est Président de la République on a pu le voir à deux ou trois reprises un dossier à la main.
Le débat lui-même fait débat.
Sur TF1, le débat sera suivi de Master Chef. Tout un programme…
SoLoMo: Social, Local, Mobile, tel est le thème cette année du Web 11. Or, ceci peut décrire aussi le dessin en situation!
Chers amis de Plateau Télé, de France Télévisions et du #Web11, je ne sais quoi vous dire de mieux.
Invitez un dessinateur, et mieux, une dessinatrice, puisque c’est moi qui ai eu l’idée.
Nicolas Sarkozy reçoit à déjeuner les rugbymen français à peine débarqués de leur avion après leur épopée néo-zélandaise.
Pourquoi tant de précipitation?
C’est que le Président a beaucoup à en apprendre.
Pas seulement comment on sort un ballon de la mêlée.
Aussi à admettre avec beaucoup de dignité de n’être « que » vice-champions.
Et aussi à accepter la présence d’un arbitre, quoi qu’on pense de lui.
Cela pourra servir, ce soir, au sommet de crise…
Sans aller jusqu’à exploiter la notion de croissance négative chère à Christine Lagarde, François Baroin vient de reconnaître publiquement que le taux de croissance prévu pour 2012 annoncé précédemment par le Gouvernement était trop élevé et qu’il faudrait certainement le revoir à la baisse.
La faute à qui? A la crise? Non, bien sûr, aux autres pays d’Europe qui ont été laxistes.
Nicolas Sarkozy rejette d’ailleurs la cause de la crise actuelle de l’euro sur l’élargissement selon lui anarchique de la zone de compétence, oubliant au passage qu’il fut son temps le défenseur ardent et l’un des acteurs du relâchement du pacte budgétaire.
N’avait-il pas dit aussi en 2007 qu’il irait « chercher la croissance avec les dents« *?
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* Cet article en lien de Jean Quatremer est daté de février 2008.
D’un sommet européen à l’autre (deux en quatre jours tout de même), la position ferme d’Angela Merkel s’affirme, tandis que Nicolas Sarkozy tente de reprendre la main sur une situation économique qui semble désormais de plus en plus lui échapper.
Dimanche, lors du premier round, la chancelière a fait un geste pour la forme, mais pas concédé un pouce sur le fond.
D’où des manifestations plus visibles que d’habitude des tensions (connues) entre les deux chefs d’Etat.
Merci à Arnaud Leparmentier et Véronique pour l’idée de départ.
Un dessin par jour 