Aujourd’hui, c’est le congrès annuel des maires de France.
Le Président ne peut nourrir aucun doute sur le fait qu’il aura ses cinq-cents signatures de maires à l’instant même où il sera officiellement candidat à sa propre réélection. Il souhaite ne pas rendre trop visible le fait que la réforme territoriale a asséché (et encore plus dans l’avenir) les ressources des communes, surtout les plus petites, donc les plus nombreuses. Il n’aimerait pas se trouver confronté à une bronca, même s’il n’est pas certain qu’elle se produirait. Il va donc se faire voir ailleurs.
Ailleurs, aujourd’hui, c’est le SNES à Toulouse ce matin. Rien à dire. Le lieu est prestigieux et la France vend son savoir-faire. Autant y faire une opportune petite promenade en avion.
C’est aussi ces jours-ci à Paris une conférence du Boao sur la crise et les relations entre la France et l’Asie. Nicolas Sarkozy prononcera cet après-midi à l’Elysée devant les participants le discours d’ouverture. Organisée par Jean-Pierre Raffarin (que l’on recommence à entendre décidément beaucoup en ce début de campagne qui ne veut pas dire son nom), cette conférence sert-elle à autre chose qu’à aller chercher, à défaut de relance, de l’argent frais avec les dents?