Pas de dessin d’actu ces deux jours pour cause d’assises du webjournalisme (Obsweb) à Metz (puis de grosse crève).
Voilà ce que j’en ai illustré.
Introduction par Jacques Walter, de l’université de Metz. J’ai été mauvaise langue, car les connections ont bien mieux fonctionné que l’an dernier.
Pour bien communiquer sur Twitter (et les twitteurs étaient nombreux dans la salle), il faut bien choisir le #hashtag. Est-ce que #Obsweb a bien été suivi? Je le crois.
D’ailleurs, avec l’introduction des réseaux sociaux, l’information devient dialogue.
(Etrange vertige d’ailleurs de constater que certains twitteurs loin de la salle semblaient plus proches de nous que certains présents. C’est bien la première fois que je le ressentais de manière aussi précise.)
Les infonautes, y compris non journalistes, ont désormais un rôle dans la fabrication de l’info. Certaines rédactions laissent même une place de plus en plus grande à ces non journalistes, blogueurs, en les hébergeant sur leurs sites.
Lire bien sûr « Comment le live est venu au Monde ». Quelle friponne je fais…
Mettre le journal sur le web rend le papier (l’article) modifiable à tout instant. Cela fait également disparaître les repères horaires du papier (le journal imprimé), comme l’heure du bouclage.
La lecture sur ordinateur est peu à peu remplacée par la lecture sur mobile (mode nomade) et sur tablette (« lecture sur canapé »). Remplaceront-ils totalement le journal papier?
L’iPhone et l’iPad ont modifié profondément les usages du journalistes web, en permettant par ses applis de réunir les éléments de son papier, photos, sons, vidéos, de les monter, de les assembler, d’écrire son papier. Le stade ultime est-il qu’une appli iPhone ou iPad finisse même par fabriquer elle-même l’info?
Bravo et merci à Arnaud Mercier et son équipe.