Pour paraître plus proche du peuple et faire passer son adversaire pour un affreux Picsou, en tâchant aussi de faire oublier au plus vite sa période bling-bling, son goût des stylos Mont-Blanc, surtout s’ils ne sont pas à lui, et des montres hors de prix, le candidat-président pointe du doigts certains soutiens de son adversaire socialiste, en cachant sous le tapis quelques amis devenus subitement encombrants, comme Martin Bouygues ou Vincent Bolloré.
Une bien belle campagne, comme on aimerait en voir plus souvent.