Silence dans les rangs!

Le temps est loin le temps où un Jean-Pierre Chevènement pouvait dire sans ambiguïté « un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule » (il y a presque trente ans tout de même). Les médias audiovisuels sont passés par là, et les moeurs politiques s’en sont trouvées bien changées.
Mais, après cinq ans, sous l’ère Fillon, où les ministres se sont exprimés sans retenue sur tout et sur n’importe quoi, et surtout pas souvent dans leur domaine de (théorique) compétence, histoire d’occuper l’espace médiatique, il est temps pour Jean-Marc Ayraud de mettre le holà pour éviter une nouvelle cacophonie.

Merci à Cédric Cousseau pour la participation aux dialogues.

Mirage, ou pas?

Aujourd’hui s’ouvre la conférence annuelle des ambassadeurs, moment privilégié pour le nouveau Président et son ministre des Affaires Étrangères de poser les nouvelles lignes de la diplomatie française pour le mandat à venir, alors que l’opposition taxe déjà François Hollande et Laurent Fabius d’attentisme à propos de la situation syrienne.
Et, ô surprise, l’un des axes de Laurent Fabius devrait être économique.
En rupture totale avec les méthodes et les objectifs de l’ancienne présidence.

Qui dit université…

C’est la première université de rentrée du PS depuis que François Hollande a accédé à la Présidence de la République.
La première où le parti est au gouvernement et plus dans l’opposition, depuis seize ans.
La première aussi où le Figaro est dans l’opposition.
Mais Paris Match reste le premier journal politique de France (si on est patient, car c’est un hebdomadaire, il y a donc un peu de jetlag).
Qui dit université dit aussi apprentissage!

Mon ami Pierrot

La présidence Sarkozy terminée, sa plume, Henri Guaino, après une période de flottement, souhaite reprendre la main et se voit bien président à son tour.

Yapluka

Aujourd’hui, ce n’est pas un article habituel, mais un test d’utilisation d’un nouveau matériel me permettant d’être à la fois autonome et connectable lorsque je suis nomade, l’Inkling. Commandé le 2 mars, il est arrivé ce 22 août. C’est dire si je ne l’attendais plus!
Beaucoup de tâtonnements à l’installation, mais au final une prise en main assez sympa, et surtout le goût du vrai stylo retrouvée. C’est un peu comme lorsque je dessinais au Bic sur un coin de cahier à carreaux en cours de maths… Pas parfait, pas utilisable partout, plus fragile qu’un feutre ordinaire, et il me faudra un peu de temps d’adaptation, mais voici déjà un premier dessin.
Adopté!
Et parfait pour aller se faire voir chez les geeks!

J’entends des boums et des bangs

Les primaires socialistes d’il y a un an ont dû donner des idées à l’UMP, qui s’attend certainement à une couverture médiatique équivalente.
Résultat: au rythme où vont les choses, il y aura sans doute bientôt autant de candidats à la tête du parti que d’adhérents à l’UMP.
Trois d’entre eux semblent se détacher: François Fillon, Jean-François Copé et Nathalie Kosciusko-Morizet.
Alors que dans les faits, c’est bel et bien Nicolas Sarkozy que les militants souhaitent voir à leur tête.

C’est maintenant

Pendant qu’Arnaud Montebourg s’apprête à se replonger dans le délicat dossier Fralib (à lire ici du côté du groupe, là du côté de la CGT), c’est véritablement une réponse idéologique que donne dans le Figaro le PDG du groupe Unilever, propriétaire de l’usine de Géménos et de la marque de thé Eléphant, à un gouvernement et à un parti socialiste dont le programme économique a pu paraître jusque là à certains peu en phase avec la réalité. Maintenant, il va falloir en finir avec quinze ans de théorie lorsque les socialistes étaient dans l’opposition, et proposer enfin des solutions concrètes et (surtout) qui marchent. L’attente est énorme, surtout en période de crise.
Mais aussi, appeler ce poste essentiel ministère du Redressement productif… je me demande d’où vient cette idée bandante.

Flemme assumée

A lundi!