Pendant qu’Arnaud Montebourg s’apprête à se replonger dans le délicat dossier Fralib (à lire ici du côté du groupe, là du côté de la CGT), c’est véritablement une réponse idéologique que donne dans le Figaro le PDG du groupe Unilever, propriétaire de l’usine de Géménos et de la marque de thé Eléphant, à un gouvernement et à un parti socialiste dont le programme économique a pu paraître jusque là à certains peu en phase avec la réalité. Maintenant, il va falloir en finir avec quinze ans de théorie lorsque les socialistes étaient dans l’opposition, et proposer enfin des solutions concrètes et (surtout) qui marchent. L’attente est énorme, surtout en période de crise.
Mais aussi, appeler ce poste essentiel ministère du Redressement productif… je me demande d’où vient cette idée bandante.