Wargame

Il n’est pas facile, quand on a longtemps été dans l’opposition et que l’on n’a pas eu accès aux manettes depuis longtemps, de passer des théories séduisantes avec lesquelles on a été élu à la matérialité des situations réelles.
C’est ce qui vient d’arriver à Arnaud Montebourg, dont les Arcelor-Mittal attendaient beaucoup à Florange, et qui a bien été forcé de reconnaître qu’il ne pouvait pas grand chose, même avec l’aide de la loi.

American tarte à la crème

La non-rencontre à l’ONU entre Ségolène Royal et François Hollande trouve sans doute sa source dans la jalousie extrême de notre first girlfriend. Il faut avouer que le surnom va comme un gant de crispin à Valérie Trierweiler.
Plus sérieusement, l’incident s’est produit dans un lieu particulièrement visible, au vu d’un grand nombre de journalistes et de diplomates qui en tirent déjà toutes les conclusions. Cela doit interroger sur l’influençabilité du Président, sur sa capacité à résister à la pression, et donc à décider, gouverner et négocier en toute indépendance.

« J’aurais pu vous le dire »

Sans porter de jugement, ni sur l’affaire du match de handball Montpellier-Cesson ni sur l’élégance qui consiste à ressortir opportunément sur son blog un papier que l’on a caché cinq mois, Patrick Montel essuie aujourd’hui quelques quolibets sur Twitter (avec le hashtag #MontelFacts) sur sa prescience à retardement.
Au fait, tant qu’on y est, aurait-il pu être pendant la coupe du monde l’informateur caché de Paul le Poulpe ?
Merci à Antoine Busnel, Daic Audouit et Richard pour l’idée de départ.

Le changement à l’ONU

En ce moment, pendant que je le dessine, François Hollande est à New-York, sans doute en train de prononcer le premier discours à l’ONU de sa mandature, discours au cours duquel il devrait normalement parler du Mali et de la Syrie.
Nul doute qu’il tentera de faire entendre sa petite musique, bien différente de celle de son prédécesseur.

Au turbin (1)

Dessin hors actualité, pour masquer (un peu) que je n’ai pas le temps de dessiner ces jours-ci.
Retour milieu de semaine prochaine.

Prise de tête

Nathalie Kosiuszko-Morizet, Henri Guaino, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire, et d’autres, ont dû jeter l’éponge, faute de réunir, voire d’espérer réunir, les parrainages nécessaires pour être candidat à la présidence de l’UMP.
Ne restent que deux postulants: François Fillon et Jean-François Copé, prêts à en découdre…
Enfin seuls!

Fin d’été, début d’automne

Alors que les députés votent les emplois d’avenir, texte clef du programme de François Hollande, dans un hémicycle clairsemé, certains voient déjà la météo pour Jean-Marc Ayrault assombrie ou orageuse…

La douloureuse

En gros, le problème de toute élection en cas de crise, c’est que si on est honnête et que l’on annonce pendant la campagne ce qui doit réellement être fait pour remonter la pente ou atténuer la chute, on n’a aucune chance de gagner…
D’une part c’est la première cause d’alternance politique.
Cela force d’autre part ceux qui sont au pouvoir avant scrutin à minimiser les ponctions fiscales, et ceux qui le sont après à avoir la main lourde en apparence simplement pour redresser la barre.
Et condamne les Cassandre à n’être jamais élus.