Abdication

Elle est presque passé inaperçue en France (sauf de Stéphane Bern) l’annonce hier de l’abdication du roi des Belges Albert II le 21 juillet prochain, date de la fête nationale.
Elle était peu visible, car masquée par une abondante actualité: il faut dire qu’entre le remplacement de Delphine Batho par Philippe Martin au ministère de l’Ecologie, la destitution du Président égyptien Mohamed Morsi sous la pression populaire, un copieux programme sportif ou la passation de pouvoir entre Laurence Parisot et Pierre Gattaz au Medef, il restait peu de place pour l’actualité, même essentielle, de nos voisins proches.
Abdication est d’ailleurs le mot de l’année: après le pape Benoit XVI, la reine Beatrix des Pays-Bas et le roi Albert II de Belgique, pourquoi pas bientôt l’annonce de celle de Juan Carlos d’Espagne, qui prend de l’âge lui aussi et dont le règne, commencé dans la confiance et la liesse, connaît aujourd’hui des remous. Parce que pour Elizabeth II d’Angleterre, je pense qu’il ne faut pas trop y compter.