Cristallisée autour ds errements de l’émission d’avant-soirée de Sophia Aram, la crise que traverse depuis quelques années France Télévisions prend en cet automne une tournure de catastrophe industrielle.
S’y ajoute l’annonce il y a quelques jours d’un plan de départs, un de plus depuis 2009, qui touche encore une fois les régions et des pans entiers de la production et des rédactions. Le Canard Enchaîné révèle en même temps le coût exorbitant de la fusion entamée par Patrick de Carolis. On annonce comme probable le départ prochain du patron de France 2, après d’autres départs. Jusqu’au loto qui quitte la télévision publique. Un syndicat réclame la tête de Rémy Pflimlin. Les autres appellent à la grève le 7 novembre.
C’est dans ce contexte qu’apparaît dérisoire le choix fait de changer de prestataire pour la météo et de remplacer Météo France par un opérateur britannique privé, moins cher.
Comme si, pour masquer la fièvre, on cassait le thermomètre.
MàJ jeudi 7h30: j’allais oublier la réaction des journalistes de la SDJ de France 2.