Ce jour-là, dans la salle d’assises de Metz,
face à la Cour,
à son Président,
l’avocat général,
le chef d’audience,
et face aux jurés,
il y a:
une ex-épouse éplorée (et sa fille, que je n’ai pas dessinée),
une amie/maitresse, éthiopienne, mystérieuse, au visage changeant, tout de noir vêtue,
un accusé, à l’écoute, raide et silencieux,
son épouse, qui ne parle pas français, n’a rien vu, ne soupçonne rien,
un ami de l’accusé,
un de ses collègues,
un patron de bar observateur,
les avocats,
et des journalistes,
mais flotte dans l’air un fantôme: celui d’un homme dont on n’a jamais retrouvé le corps.
Faute de preuves, l’accusé sera acquitté.
Pour être plus précis, ce sont Sandrine et Kevin qui en parlent le mieux.
C’est la 2e fois; j’en avais déjà fait au procès Heaulme, en avril dernier.
Je ne savais pas que tu faisais dans ce genre de dessins ? C’est la première fois que tu en publies ou je suis moins assidu que je ne le pensais.