Dans le doute…

L’abstention risque d’être forte ce dimanche au premier tour de la présidentielle, au vu des programmes, des personnalités et des ressentis en présence.

Foulé aux pieds

Sans surprise, mais avec aplomb, Marine Le Pen foule aux pieds sur TF1 le drapeau européen, alors qu’elle est tout de même élue députée européenne, et qu’elle tire de ce poste sur lequel elle crache une bonne part de ses revenus actuels.

Qu’un sang impur…

Donald Trump n’est pas un idéologue. Tout à sa fierté d’être l’empereur d’Amérique, même prônant America first, renforçant les moyens des armées américaines, envoyant des navires vers la Corée du Nord et bombardant l’Afghanistan, il n’est tout de même pas tout à fait assez concentré sur son rôle pour reconnaître et saluer l’hymne américain, au point que son épouse se sent obligée de le lui faire publiquement sentir par une petite tape qui se voulait discrète.

Nostalgie quand tu nous tiens…

Au vu de la désastreuse campagne de leur poulain, certains chez les Républicains sont sans doute nostalgiques de l’ancien temps, quand le parti s’appelait encore UMP, comme Unité pour une Meilleure Présidentielle.

C’est de la bombe, bébé

Donald Trump assied encore un peu sa réputation de va-t’en guerre en balançant sur les grottes d’Afghanstan sa plus grosse bombe non nucléaire. A-t-il raison ou tort? Il ne va de toute évidence pas sur le chemin de la paix dans le monde

Le bon moment (ou un peu tard?)

Les juges réclament la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, à huit jours du premier tour de l’élection présidentielle. « Ignoble manipulation politique », dira-t-elle (si l’on applique les traditionnels éléments de langage de son parti). Non, seulement le bon moment pour savoir à qui vraiment on donne (ou pas) son bulletin de vote.

Le doute et la certitude

Nicolas Dupont-Aignan se voit déjà en tête au premier tour, et vainqueur au second. Ce qui lui permet de croire dur comme fer que les 20 millions d’indécis qui doutent encore voteront pour lui et pas pour un vote utile. Enfin, à peu près.

Petit oubli

Le feuilleton continue dans la campagne de François Fillon, on s’aperçoit aujourd’hui qu’il est… toujours inscrit sur les listes électorales à son adresse de Premier ministre, qu’il a quittée il y a cinq ans. Il aurait pu (dû?) être radié, ç’eût été ballot.