Premier mai, deux mil dix-sept

Aujourd’hui, il était impensable pour moi de ne pas être dans la rue pour marcher (tous ensemble, tous ensemble, tous) contre le Front National, à six jours du second tour de la présidentielle.Pour certains, il était difficile de défiler auprès des syndicats.Il fallait convaincre d’autres du danger du NI-NI et de l’abstention, et leur faire comprendre que le FN n’est pas un parti comme les autres.Et dire à tous ceux qui auront piscine tout dimanche prochain qu’ils n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes si Marine passe.
Sinon, il y avait beaucoup, beaucoup moins de monde qu’en 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen était au 2e tour, mais plus que certains 1e mai de ces dernières années, et je suis fière de vous annoncer que je sais toujours dessiner en marchant.