Le poisson au temps du coronavirus

Confinés, on cuisine, et on aimerait manger du poisson. C’est plus facile au bord de la mer et à Paris qu’ici, en Lorraine, mais on trouve tout de même sur les étals des espèces autrefois méconnues.

Adieu poulet

Il y a pénurie de poulet chez KFC, la faute à une difficulté d’approvisionnement.

Blanc comme lait

Dépôt (très partiel) des comptes de Lactalis au tribunal de commerce de Laval, après l’affaire et les polémiques.

Tout est interdit

Réflexion entendue dans le bus, à propos de l’opprobre jetée sur la viande rouge et la charcuterie: « maintenant, c’est les docteurs qui remplacent le curé ». Le pire, c’est que ce n’est même pas faux.

Louche et blême

Les noms anatomiques des morceaux de viande vont disparaître de l’étiquette dans les grandes et moyennes surface au bénéfice de leur usage ou de leurs qualités, ce qui met en colères professionnels et connaisseurs.

Patate chaude

Après un recours, le Tribunal de l’Union européenne a annulé ce vendredi 13 décembre la décision de la Commission européenne d’autoriser la commercialisation de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora de l’industriel chimiquier BASF, en raison d’irrégularités dans la procédure.

MàJ 13h30: plus de détails ici. Merci Raphaël.

Un pavé dans l’assiette

Après la viande de cheval utilisée en lieu et place de boeuf dans des plats cuisinés, le principe même du minerai de viande et le circuit invraisemblable de la viande incriminée, puis les farines animales qui vont à nouveau pouvoir être utilisées pour nourrir les poissons d’élevage, voilà que l’Allemagne découvre un nouveau scandale de tricherie alimentaire avec des oeufs qui ne sont pas ce qu’ils disent qu’ils sont.
Mais au fond, plus qu’un problème sanitaire, c’est l’arnaque que cela représente.
Et cela veut surtout dire qu’on ne sait pas ce qu’on a dans son assiette, et, pire, qu’on ne sait peut-être même plus le reconnaître.

Régime jockey

Maintenant qu’on sait quel est le trafic de viande qui s’opère à notre insu pour fabriquer les plats cuisinés qu’on retrouve ensuite dans nos assiettes, on peut rassurer tout le monde: ce n’est quasiment pas dangereux.