Entendre, dans un discours de meeting au Havre, Nicolas Sarkozy ironiser sur François Hollande,qu’il ne nomme même plus par son patronyme, en l’appelant Moi je, en souvenir de l’anaphore du débat télévisé de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2012, me ferait presque rire, s’il n’était la marque du profond mépris que porte l’ancien président à l’actuel.
Et si je ne me disais que le syntagme lui convient bien finalement mieux à lui.
C’est celui qui dit qui y est, comme disent les gosses?