Apprenti vaincu

Le vote n’est pas encore plié pour Joe Biden, mais son avance et la dynamique peuvent lui permettre d’espérer la victoire avant le 14 décembre, date fatidique du rassemblement des grands électeurs. En attendant, Donald Trump continue de s’auto-proclamer vainqueur, mais désormais il est contredit par les médias qui le coupent lorsqu’il ment sans vergogne et jusqu’à certaines pointures de son propre parti.

Lendemain de scrutin, gueule de bois et Guronsan®

On peut appeler ça débâcle.
Après une non-campagne de cantonales aux relents de présidentielle, le parti de Nicolas Sarkozy se retrouve avec la gueule de bois, battu par son adversaire traditionnel le PS, et débordé sur sa droite extrême par un FN qui se renforce en utilisant les mêmes arguments. Attention danger.
Jusqu’à Isabelle Balkany, la marraine de Jean Sarkozy en politique, éliminée du conseil général des Hauts-de-Seine (et qui n’en revenait pas lors de la soirée électorale).
Tout un symbole.

Merci à Pascal et Pierre pour avoir fait se frotter deux idées, et à la Place Publique d’avoir diffusé le premier jet.

Comment se sent-on le lendemain?

Eh bien, maintenant, au moins, je sais.

Le chômage monte…

Au moment où le chômage atteint des records que l’on croyait oubliés, où le Président promet d’intensifier la lutte contre lui en créant UN nouvel emploi (bravo à la Tribune d’aujourd’hui pour le titre « Le chômage monte, Sarkozy crée 1 job » sur la création du poste de « médiateur des sous-traitants », fallait inventer l’un et l’autre!), où le discours sur l’industrie de Marignane déçoit parce que trop timoré, où le pôle emploi né de la fusion entre ANPE et ASSEDIC croule sous le poids conjugué des nouveaux chômeurs et de sa propre réorganisation, la vingtaine de ministres candidats aux régionales et que l’on donne pour beaucoup battus devra sans doute se trouver un autre métier dès avril.