En direct depuis l’escalier de la Mairie de Bordeaux

Alain Juppé, père politique du Premier Ministre, nommé au Constitutionnel siégera-t-il comme lorsqu’il était Ministre des Affaires Etrangères depuis l’escalier de la Mairie de Bordeaux? À moins que l’idée soit, côté exécutif de réserver, à un an et quelques des municipales, cette prestigieuse ville à un parachuté opportuniste.

Inversion de la courbe des cumuls

Obéissant à la règle du non cumul des mandats, François Rebsamen va démissionner à l’issue du conseil des ministres de rentrée pour reprendre la mairie de Dijon après le décès de son successeur Alain Millot.
Franços Rebsamen n’a pas toujours été contre le cumul, et on rappelle également que, sous les mandatures de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé (pour prendre un exemple) avait pu conserver Bordeaux tout en étant premier ministre puis ministre des Affaires Etrangères, ce qui avait donné lieu à quelques scènes surréalistes lors d’annonces de premier ordre lancées (il l’espérait) discrètement depuis l’escalier d’honneur de la mairie de sa ville.
Cette démission permettra sans doute aussi au gouvernement d’injecter un peu de sang neuf dans la lutte contre le chômage, car l’inversion de la courbe du chômage n’est pas vraiment pour aujourd’hui.

Vanitas vanitatum

La Parisien souligne l’aspect souvent anecdotique du contenu de l’audition de Nicolas Sarkozy en tant que témoin assisté par les juges bordelais Jean-Michel Gentil, Valérie Noël et Cécile Ramonatxo en mars dernier dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Il est probable tout de même que sa teneur effraie certains proches de l’affaire, comme Renaud Donnedieu de Vabres, mouillé par l’ancien président qui est aujourd’hui en passe de devenir l’oncle Paul de l’UMP.
Le texte intégral de cette audition est la tout première révélation livrée par Vanity Fair édition française, sorti hier en kiosque et sur Internet.

Juppé regimbe et récalcitre

Nommé, il serait baillonné. Officiellement, il ne veut pas quitter Bordeaux.
En toute logique, Juppé a refusé la proposition de nomination à la Cour des comptes que Sarkozy lui a proposé en toute logique pour succéder à Philippe Séguin, mort brutalement en début de mois.