C’est une réflexion de jeunes adultes génération Y, totalement enfermés dans leur bulle numérique, déconnectés du réel, en sortant du bus ce matin, qui m’inspire le dessin de ce jour. J’en suis restée sans voix. L’impact est dans une seconde… au sens propre comme au figuré.
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Impact dans une seconde
In dessin on 19 novembre 2015 at 09:56On ne joue plus
In dessin on 9 août 2011 at 16:26
Il est loin (pas tant que ça en fait) le temps où Twitter ressemblait à un tout petit lieu jouissif et très libre du web, servant (parfois) de défouloir en petit comité. Mais la petite bulle d’il y a cinq ans a grossi; et dans le même temps, de principalement g33k au démarrage, le public s’est transformé.
Les journalistes, s’ils ne sont pas les plus nombreux, sont aujourd’hui parmi les plus actifs. Ils l’utilisent désormais comme un vrai outil de travail et en profitent aussi (parfois) pour se lâcher un peu, pour balancer (parfois), faire preuve d’irrévérence ou donner dans l’à-peu-près.
Mais voilà, les meilleures choses ont une fin, surtout s’il s’agit d’un espace de liberté. Désormais, les rédacteurs en chef sifflent la fin de la récré.
Quelques médias résistent, comme ici, mais ils sont peu nombreux.
Et Twitter va devenir un endroit policé, lisse comme un caillou…
Merci à Pierre-Laurent, Pascal et Morgane pour l’idée de départ (sans oublier Myriam, Nour-Eddine et Amaury).
MàJ 18 heures: l’article de Lise.
MàJ 19 septembre: sur la charte de France Télévisions, lire ici et ici aussi.
Retour sur Roland-Garros: mardi 24 mai
In dessin on 10 juin 2011 at 15:53Ce que l’on ne voit pas à la télé, c’est que Roland-Garros est une bulle, un village gaulois, un genre de club Med avec ses boutiques, ses marchands de glaces, ses buvettes, ses restaurants, sa pizzeria, ses caboulots, ses bars et même ses spécialités.
Je n’avais pas réalisé avant qu’on me le dise qu’il y avait un chronométreur officiel. Pour la longueur des matches et la vitesse des balles, pas parce qu’on demande aux joueurs d’être des sprinters de haut niveau.
L’une des grandes affaires de ce tournoi 2011, c’est l’omniprésence de la marque lyonnaise Babolat sur le tournoi. Autrefois, Babolat ne faisait que les cordages en boyau, puis la marque depuis une quinzaine d’années s’est mise au synthétique, puis aux raquettes, aux vêtements, aux sacs et maintenant aux balles. Babolat est partout à Roland-Garros. En off, certains jeunes joueurs, en contrat avec d’autres marques, s’agacent un peu de cette mainmise.
D’ailleurs, tiens, puisqu’on parle des cordages (article à suivre dans un jour ou deux), dans le lot des bonnes excuses à sortir en conférence de presse après avoir perdu contre un joueur beaucoup moins bien classé, on peut encore utiliser celle-ci:
Dessins initialement diffusés par France Télévisions sur son site et sur FlickR. Tous droits réservés.