J’avais été frappée en préparant des fiches quelques jours avant le début du tournoi de l’énorme couverture médiatique dont bénéficiait la jolie Sam Stosur, finaliste en 2010, surtout dans son pays l’Australie. Battue sèchement au troisième tour (comme la numéro un mondiale Caroline Wozniacki, qui n’a toujours pas remporté de tournoi du Grand Chelem) par une autre belle, l’Argentine Gisela Dulko, elle quitte Roland-Garros par la petite porte.
Cette année, les organisateurs du tournoi sont sur la sellette. En cause, une gestion jugée approximative ou idiote (selon l’humeur du journaliste) du temps et de l’heure. Par exemple, toute la première semaine, certains joueurs de premier plan, comme Roger Federer, qui n’est certes plus numéro un mais qui a toujours un statut de concurrent sérieux au titre, se voient relégués sur le court numéro 1 ou le Lenglen.
Plusieurs têtes d’affiche sont également programmés très tard dans la journée, et en corollaire spectateurs comme joueurs sont frustrés de voir plusieurs matches tronçonnés sur deux jours alors que cette année la météo est clémente et n’y obligerait pas. Là encore, la colère se porte sur l’organisation.
Et finalement lorsqu’un match est déplacé faute de temps, les spectateurs qui avaient des billets pour ce match, mais pas pour le bon court, se révoltent. Oui, une vraie manifestation de spectateurs à Roland-Garros, du jamais vu! Les organisateurs sont contraints d’ouvrir les tribunes. Embouteillages, queues, énervements, colère, le caractère parisien se réveille. Zéro pointé en ce samedi côté timing (parce que pour le reste, tout roule, c’est tout de même une belle mécanique).
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