Christine Lagarde à Francfort

Christine Lagarde prend la tête de la BCE dans un contexte assez morose.

Deux femmes et l’Europe

Le compromis trouvé par les Européens pour leur exécutif, après moult tractations, met pour la première fois à la tête de deux sur quatre des plus importantes institutions deux femmes, l’Allemande Ursula von der Leyen à la Commission et la Française Christine Lagarde à la Banque Centrale.

Oh bonne mère (de famille)

Un mois après les mots très durs de Christine Lagarde envers les dirigeants grecs alors que se négociaient les conditions de l’aide internationale, le bras de fer contre la Grèce continue, l’Allemagne en tête, et on peut aisément imaginer comment le FMI se représente le gouvernement d’Alexis Tsipras au moment où Athènes doit demander un nouveau prêt.
Deux questions simples de démocratie: sous pression comme il l’est, le gouvernement grec a-t-il la moindre marge de manoeuvre? et le pays est-il toujours souverain?

MàJ midi 30: ce matin, la Bourse grecque rouvre après cinq semaines sur une chute de 23% attendue.

Plus de latin ni de grec

Où en est-on de la disparition du latin et du grec, ou quand l’actualité franco-française croise une information sur la crise grecque.

A moi, Lagarde!

Il commence à se murmurer que les promesses d’avant élections ne seraient pas tenues, et que le futur président de la Commission européenne ne se trouverait finalement pas dans la liste des candidats initiaux.
A ce petit jeu, on voit réapparaître de ce côté-ci de l’Atlantique une figure française exilée au FMI qui pourrait fort bien arranger la chancelière allemande, qui comprend bien les problèmes économiques de l’Europe, et à qui l’Europe ne ferait pas peur.

Croissance nulle

Croissance nulle au premier trimestre, dit l’INSEE, mais Michel Sapin dit qu’il ne faut pas s’inquiéter: après tout, c’est toujours mieux que par le passé, sous Nicolas Sarkozy en 2008 par exemple. Mais c’est peut-être ce mot nul, qu’on entend beaucoup en ce moment, qui dérange: il a une connotation encore plus péjorative que négatif.

Pas d’inversion

Le gouvernement doit se rendre à l’évidence: il n’ y a pas d’inversion de la courbe du chômage en décembre.
En pleines négociations du pacte de responsabilité, faut-il prendre des pincettes pour l’annoncer?

Arbitrage

Stéphane Richard, PDG d’Orange, ici comme ancien chef de cabinet de Christine Lagarde, est mis en examen dans l’affaire de l’arbitrage Tapie. On peut se demander pourquoi Christine Lagarde, la ministre qui a tranché en faveur de l’arbitrage, n’est que témoin assisté.