Lesbos, ses plages de sable fin

La Grèce n’a pas seulement affaire à l’Europe et à ses créanciers.
Elle a aussi à gérer un afflux massif de réfugiés.
Et des touristes.

Oh bonne mère (de famille)

Un mois après les mots très durs de Christine Lagarde envers les dirigeants grecs alors que se négociaient les conditions de l’aide internationale, le bras de fer contre la Grèce continue, l’Allemagne en tête, et on peut aisément imaginer comment le FMI se représente le gouvernement d’Alexis Tsipras au moment où Athènes doit demander un nouveau prêt.
Deux questions simples de démocratie: sous pression comme il l’est, le gouvernement grec a-t-il la moindre marge de manoeuvre? et le pays est-il toujours souverain?

MàJ midi 30: ce matin, la Bourse grecque rouvre après cinq semaines sur une chute de 23% attendue.

L’esprit de l’escalade (pour mouiller le maillot)

Le Bundestag qui vote sans barguigner pour les aides à la Grèce, et l’Allemagne qui souligne le rôle prépondérant de la France de François Hollande dans le règlement de la crise grecque, c’en est trop pour Nicolas Sarkozy, qui s’est auto-proclamé hier meilleur grimpeur, mais qui se spécialise en fait surtout dans l’escalade verbale, et dont le rôle putatif il y a quelques jours le couvre de ridicule aujourd’hui. L’axe franco-allemand est sauvé pour les uns; plus dure sera la chute pour les autres…
Allez, la saison a été longue; tout le monde a besoin de vacances.

50 nuances de grec

Pendant qu’en France les résultats du bac et du brevet des collèges remplissent les colonnes des journaux, le premier ministre grec Alexis Tsipras est aujourd’hui au rattrapage au Parlement européen pour éviter d’être recalé et de repasser en petite section. Il va falloir être convaincant…

Chez Hades

Après le large NON des Grecs au referendum de dimanche, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a démissionné ce lundi matin, sa présence étant considérée comme un obstacle par les négociateurs européens. Il faut dire que ce qu’il avait dit samedi des instances était plutôt violent.
Et ensuite? Eh bien, sommet européen, et dès demain les négociations reprennent.
Mais cela aura des conséquences.

L’enceinte de Brégançon

C’est fait… Après une nuit de parlotte à Berlin, il est acquis que l’Europe viendra bien à nouveau au secours de la Grèce, d’une manière ou d’une autre. Il est bien visible également qu’en Europe le pilote économique est bien la chancelière, et que la France ne fait que se ranger derrière l’Allemagne.
Pendant ce temps, à Brégançon, notre première dame affiche complaisamment ses rondeurs, en en rajoutant même un petit peu, ce qui a pour effet de masquer le fait que le Président se montre ces jours-ci un petit peu moins que d’habitude.

Lagarde se rend à Washington

Au FMI, les tâches qui attendent Christine Lagarde, en poste depuis moins de quinze jours, sont titanesques.
Entre défaillances annoncées de pays d’Europe du sud, difficultés des Etats-Unis à propos de leur dette, redémarrage de la crise ou inflation galopante ailleurs, elle aura fort à faire. Et dans un style qui sera très différent du style Strauss-Kahn, une avocate d’affaires de droite n’ayant sans doute pas la même vision qu’un économiste de gauche.

C’est beau, l’Europe…!

tourisme
Espérons que la situation grecque ne soit pas contagieuse, mais également que la pilule ne soit pas trop amère pour les Grecs, qui devront se serrer la ceinture de manière drastique.
La double peine, pour la Grèce, c’est sans doute la baisse de revenus du tourisme pour quelques années.

PS: Aujourd’hui, c’est no Sarkozy day sur ce blog. Et si j’essayais d’en faire un par semaine?