Au compte-gouttes

Imaginons Nicolas Sarkozy, pour être partout et se procurer plusieurs exemplaires d’un Charlie Hebdo qui ne manquait pas souvent pourtant de se moquer de lui, se déguisant en Dominique de Villepin (sic) pour tenter de tromper son kiosquier du quinzième arrondissement.
Merci à Françoise pour l’idée de départ.

Tous unis

Tout va bien dans le meilleur des monde à l’UMP. Nicolas Sarkozy est redevenu le patron, le parti changera peut-être de nom, les anciens premiers ministres ne veulent pas être enfermés dans un comité des vieux, et les numéros deux et trois fraîchement nommés se battent comme des chiffonniers pour un bureau.

Quel programme?

Sarkozy élu à la tête de son parti, qu’y a-t-il ensuite au programme, mis à part un changement de nom, rassembler au sein du parti, et quelques affaires internes?

Comme chiens et chats

Dominique de Villepin sortant de vingt mois de réserve pour annoncer qu’il soutiendrait un retour de Nicolas Sarkozy, cela a de quoi étonner quand on connaît les relations plus que difficiles des deux hommes depuis 2005 (au moins). La sortie du film Quai d’Orsay, de Bertrand Tavernier, qui le représente sous couvert de pseudonyme, lui en a donné l’occasion.
Je suppose que Sarkozy dubite sur ses intentions réelles, tandis que lui, en cours de mutation et un brin fanfaron, jauge la droite qui l’a éliminé en 2012. Il propose d’ailleurs dans la foulée des changements institutionnels qu’il ne semblait pas prêt à appliquer lorsqu’il était premier ministre.

Rétro

Est-ce totalement un hasard si Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la Culture, et surtout à l’époque collaborateur du ministre de la Défense François Léotard, est mis en garde à vue dans le cadre de l’affaire Karachi au moment même ou presque où Dominique de Villepin, cité aussi dans le dossier et qui doit être entendu en janvier par les deux juges qui l’ont en en charge, annonce sa candidature à la présidentielle?
Une affaire qui, depuis un an au moins, énerve beaucoup le Président.

Des valises sous les yeux

Curieux d’attendre que commence le procès des emplois fictifs, que Jacques Chirac ne soit (paraît-il) plus en état de se défendre et que s’annonce l’épilogue de l’affaire Clearstream pour Dominique de Villepin pour que l’avocat Robert Bourgi remette sur le tapis (non, ce n’est ni un scoop ni une première annonce) les valises de billets de chefs d’Etats africains qu’il aurait trimballées à l’Elysée et dans des palaces parisiens dans les années 90, appuyant ainsi les accusations déjà portées par Pierre Péan dans un livre.
L’Elysée, par la voix de Claude Guéant, défend fermement le Président actuel qui aurait toujours résisté aux sollicitations.
Plus blanc comme neige tu meurs.
Curieux aussi de voir Jacques Chirac porter plainte lui-même, alors qu’on croyait naïvement qu’il avait perdu la mémoire…

Qui a les crocs?

On sait la forte animosité qui règne entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin.
Ces deux-là se détestent depuis des lustres avec une constance qui force l’admiration.
La baisse de forme de l’un baigne automatiquement l’autre dans une douce euphorie.
C’est ce que l’on vient de vérifier aujourd’hui même avec une rencontre à l’Elysée que l’on ne peut qualifier de cordiale entre les deux hommes. La cote d’amour du Président atteignant des planchers rarement atteints en République en France, Dominique de Villepin se retrouve dans la position confortable du donneur de leçon « yaka », tandis que Nicolas Sarkozy ne peut se permettre de le laisser poser en martyr à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle.
C’est que, même politiquement, il serait encore plus grand mort que vivant.

Merci à Pierre-Laurent Constant pour l’idée.

Poulpe cherche compétition à arbitrer pour 2012

Paul le Poulpe, pronostiqueur en chef du Mondial 2010, sera au chômage dimanche.
Il pense rebondir en proposant ses services à un grand pays voisin, en vue d’une échéance à venir, pour tout-à-fait autre chose que du football.
Réponse au cours de l’été, après que quelques affaires soient réglées — ou pas.