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Posts Tagged ‘Henri Guaino’

On n’est jamais si bien servi…

In dessin on 4 juin 2014 at 10:29

Guaino à l'AssembléeHenri Guaino déposant lui-même à l’Assemblée nationale une résolution pour l’absoudre, ou au moins lui éviter des poursuites, dans une affaire d’outrage à magistrat, c’est qu’il pense soit qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, soit qu’il ne peut pas faire confiance à ses pairs pour le faire. La photo prise à l’Assemblée (ici) est terrible.
Les députés ont finalement voté contre cette résolution, chacun en son âme et conscience. On pourrait traduire en anglais leur réaction à titre individuel par « I can’t, Guaino » et entendre dans leur silence ensuite « Satisfaction« .

En cas de poursuite

In dessin on 20 mai 2014 at 12:15

Guaino se défendIl fallait oser, Henri Guaino, pour déposer à l’Assemblée une « proposition de résolution, tendant à la suspension des poursuites engagées par le Parquet de Paris contre M. Henri Guaino, député, pour outrage à magistrat et discrédit jeté sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance ». Il faut la lire jusqu’au bout, car elle est argumentée, mais il faut tout de même être sacrément gonflé pour la déposer soi-même. Et aussi, ne pas tellement faire confiance, même à ses propres amis.

MàJ 14h15: très logiquement, les magistrats s’en indignent.

Lapsus

In dessin on 23 avril 2013 at 17:13

Guaino a voté pourHenri Guaino votant pour le mariage pour tous, après tout ce qu’il en a dit dans les médias, et quelques heures auparavant encore, ça tient de l’acte manqué.
Les résultats sont ici.
Plus sérieusement, un député incapable de faire attention une demi-minute pour appuyer sur le bon bouton, ça ne fait pas très sérieux…

MàJ mercredi 24 18h15: ce matin, irrésistible billet de Sophia Aram sur France Inter.

Crime de lèse-majesté

In dessin on 26 mars 2013 at 17:22

Qui est qui?Pour bien comprendre la réaction outrancière et outrée de son parti à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, il faut revenir à ce qu’on sait depuis longtemps qu’il pense des juges d’instruction (et de la Justice en général), à une vision parfois assez simpliste qu’il a des rapports entre personnes, et aussi à la très haute opinion qu’il se fait de lui-même.
Car, au fond, ce qu’il n’a pas aimé du tout (et ce qu’il n’avouera jamais), c’est aussi le camouflet qu’il a subi d’avoir été considéré et convoqué comme le justiciable moyen, le vulgus pecum, sans escorte et sans apparat.

Sentiment d’impunité

In dessin on 22 mars 2013 at 15:25

Sarkozy inculpéCette fois c’est fait, Nicolas Sarkozy est mis en examen dans l’affaire Bettencourt pour abus de faiblesse de la vieille dame (se méfier toujours d’un juge Gentil) dans le cadre du financement de sa campagne de 2007. Il avait déjà été entendu en novembre comme témoin assisté.
Ses lieutenants lancent désormais la riposte, dénonçant, avec des propos franchissant parfois les bornes avec aplomb (ici, ici, ici, ou encore ), la décision du juge d’instruction de mettre en examen un ancien président, pour un motif aussi futile.
Même Copé.

Mon ami Pierrot

In dessin on 23 août 2012 at 14:46

Guaino PrésidentLa présidence Sarkozy terminée, sa plume, Henri Guaino, après une période de flottement, souhaite reprendre la main et se voit bien président à son tour.

Chez Pôlette

In dessin on 24 mai 2012 at 08:41

Guaino pointe à Pôle EmploiDepuis le 16 mai, Henri Guaino pointe chez Pôle Emploi…

« Oui, je peux »

In dessin on 12 août 2011 at 10:46

Storytelling
Avec la crise, et ceci avant même que des émeutes violentes ne se déclenchent au Royaume-Uni (pas si uni que ça), l’on a senti le besoin chez Nicolas Sarkozy d’infléchir la ligne dure de son discours et d’y introduire (un peu) plus de social. Les observateurs éclairés y reconnaissent la patte de l’un de ses conseillers les plus proche, Henri Guaino, auteur sous Chirac de la fameuse « fracture sociale », et plume habituelle des discours présidentiels. Au grand soulagement de ce dernier, qui voyait avec inquiétude depuis quelques mois la montée en puissance à l’Elysée de conseillers encore plus à droite que lui, et craignait sans doute de se voir écarté.
Le retour de Guaino, cela signifie aussi le retour du storytelling et de la petite phrase (quitte à choquer), un rhabillage constant de la réalité, et la quasi-certitude qu’on continuera à tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes (et Devo pour les Rolling Stones).