En meeting à la Concorde, le candidat-président a fait bonne mine devant son nombreux auditoire.
Mine qu’après le 6 mai tout continuerait comme avant et que, après avoir été le candidat du changement (pas « maintenant » puisque c’est le slogan de son adversaire, mais le « vrai »… comme s’il n’était pas peu ou prou au pouvoir depuis dix ans) il pourrait poursuivre un nouveau mandat dans la continuité.
Tout cela malgré les chiffres, les sondages, les analyses, qui tous le donnent battu dans tous les cas de figure. Ah non, pas tout à fait; s’il est face à Cheminade au second tour il peut l’emporter.
La politique de l’autruche? Plus ou moins.
Mais c’est aussi qu’il y a un pré-requis a minima quand on est candidat à la présidence de la République: y croire un tout petit peu, même quand tout est perdu.