Retour de bâtons

Les nationalismes, les autonomismes, les questions des nationalités et les euroscepticismes sont clairement de retour en Europe. Ce n’est jamais très bon signe…

Junckie

Y a-t-il quelque part conflit d’intérêt pour Jean-Claude Juncker, entre son obligation en tant que président de la Commission européenne de lutter contre l’optimisation fiscale, et son action lorsqu’il dirigeait le Luxembourg pour attirer les sièges sociaux et les capitaux étrangers?

Junckies

Le grand oral des futurs commissaires n’est pas une sinécure pour un certain nombre des postulants, dont le Français Pierre Moscovici à l’économie, plombé par son bilan comme ministre.
La faute aux compromis incessants qui poussent à choisir les plus consensuels, quitte à affaiblir la gouvernance de l’Europe, à la position fragile de Jean-Claude Juncker, ou aux Etats qui envoient plutôt à Bruxelles ceux qui les embarrassent chez eux plutôt que ceux qui pourraient oeuvrer utilement à Bruxelles?

Où sont les femmes?

Jean-Claude Juncker s’inquiète du trop petit nombre de candidatures féminines qui lui parviennent pour former la prochaine Commission, mais il faut souligner que ce ne sont pas les personnes qui sont elles-mêmes candidates, mais leur pays qui les présentent, et à ce titre la France ne fait pas mieux que les autres. La parité, oui, mais pas chez moi.

Moscovici à Bruxelles

Pierre Moscovici, ancien ministre de l’Economie de Jean-Marc Ayrault, a été désigné par François Hollande comme candidat pour être commissaire européen à l’économie de la commission présidée par Jean-Claude Juncker..

Manque de diplomatie

Toujours pas de noms pour le président du Conseil et le chef de la diplomatie européenne (en remplacement de la controversée Catherine Ashton), après un premier tour de table infructueux qui ressemble à un petit échec pour Jean-Claude Juncker, récemment élu président de la Commission européenne. Les Vingt-Huit se donnent maintenant jusqu’au prochain sommet, fin août, pour boucler le tour des commissaires et, au plus tard, mais avant on l’espère, de ces deux postes-clefs.

A moi, Lagarde!

Il commence à se murmurer que les promesses d’avant élections ne seraient pas tenues, et que le futur président de la Commission européenne ne se trouverait finalement pas dans la liste des candidats initiaux.
A ce petit jeu, on voit réapparaître de ce côté-ci de l’Atlantique une figure française exilée au FMI qui pourrait fort bien arranger la chancelière allemande, qui comprend bien les problèmes économiques de l’Europe, et à qui l’Europe ne ferait pas peur.

Rebond

Poussé vers la sortie après les élections de dimanche 20 octobre 2013, Jean-Claude Juncker, après dix-huit ans à la tête du gouvernement luxembourgeois, devrait rebondir vers l’Europe. En effet, il a été le premier président de l’Eurogroupe et ne cache pas son envie d’être candidat aux européennes du printemps prochain, avec une ambition raisonnable pour prendre la succession de José-Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne.