On liquide durant l’été

Valeurs Actuelles voit venir à courte échéance une liquidation de la société Bygmalion (confirmée en milieu de journée). Est-ce que cette affaire, qui s’ajoute à d’autres, pourrait aller jusqu’à faire disparaître l’UMP?

Bleus, bosses, coups…

Comme Claude Guéant et d’autres, Nadine Morano est opposée à la gouvernance par interim de l’UMP proposée au trio Alain Juppé-Jean-Pierre Raffarin-François Fillon en attendant le congrès d’octobre, après la démission de Jean-François Copé. Bernard Debré et d’autres lui répondent.

L’UMP au pays des merveilles

Toutes dents dehors, Nicolas Sarkozy fait des réapparitions calculées à chaque signe de faiblesse d’un candidat potentiel de l’UMP à la présidentielle de 2017, un peu comme le chat du Cheshire qui, dans Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, apparaît et disparaît à volonté en commençant par le bout de la queue et en terminant par le sourire. Mais « fin du bling-bling » après Copé, je n’y crois pas.

Le nez dedans

L’affaire Bygmalion est bien partie pour éclabousser largement l’UMP, son président, le Président qu’elle a soutenu, ses cadres et ses dirigeants en général, et jusqu’à leur entourage au sens large. Jean-François Copé, qui persiste à dire qu’il n’y est pour rien, qu’il n’était au courant de rien, qu’il n’a rien vu, mais qu’il l’a fait pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy, est en train d’exploser à un tel niveau stratosphérique son compte de points Pinocchio qu’il va finir par le transpercer .
Et Nicolas Sarkozy, déjà mouillé par ailleurs, s’il veut garder un peu de crédit, doit impérativement prendre ses distances pour éviter à tout prix de se retrouver arrosé et, le cas échéant, se remettre une nouvelle fois en selle.

Copé a démissionné

Mouillé jusqu’aux oreilles dans l’affaire Bygmalion, qui aurait permis d’abonder au financement de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé a finalement démissionné ce matin de la présidence de l’UMP à l’issue d’un bureau politique exceptionnel, et à effet au 15 juin.

Colin-maillard politique

Rude séquence politique en cette fin mai 2014, entre le boom du FN aux européennes, le PS lessivé, les affaires Bygmalion et Tapie qui redémarrent sur l’UMP (mais Nicolas Sarkozy n’est au courant de rien), les autres partis inaudibles.

Bleu mic-mac

La fin de campagne à l’UMP est fortement parasitée par l’affaire Bygmalion, le conflit permanent entre Jean-François Copé et François Fillon qui fait soudain une poussée urticante, et le fait que la candidate Nadine Morano soit moyennement crédible en parangon de l’Europe.
Nicolas Sarkozy en profite pour sortir dans le Point une tribune sur l’Europe.

Copé décalé

Si Jean-François Copé n’est plus choqué de rien depuis quelques jours, c’est que tout ce qu’il dira pourrait bien lui retomber dessus, lui qui prônait jadis la transparence, et que cela aura certainement aussi des effets sur les résultats du scrutin de dimanche prochain du parti qu’il préside encore (mais pour combien de temps?).
Comme l’homme qui, un jour, a craché en l’air et s’est aperçu que ça faisait pleuvoir.