Quand on s’appelle Union pour un Mouvement Populaire, on peut être tenté de mettre le populaire à toutes les sauces.
Or, parfois, le populaire touche le populiste de l’épaisseur d’un cheveu.
Comme dans cet exemple, où il est de bon ton pour la ministre de défendre des jurys populaires pour autoriser ou non les libérations conditionnelles de prisonniers. Mais l’on sait très bien comment ces jurys, poussés avant tout par le registre émotionnel, se prononceront: très différemment des professionnels du droit que sont les magistrats.
C’est là que se cache l’intention populiste: il s’agit de caresser l’opinion populaire dans le sens du poil.