Est-ce totalement un hasard si Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la Culture, et surtout à l’époque collaborateur du ministre de la Défense François Léotard, est mis en garde à vue dans le cadre de l’affaire Karachi au moment même ou presque où Dominique de Villepin, cité aussi dans le dossier et qui doit être entendu en janvier par les deux juges qui l’ont en en charge, annonce sa candidature à la présidentielle?
Une affaire qui, depuis un an au moins, énerve beaucoup le Président.
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Rétro
In dessin on 14 décembre 2011 at 11:50Ecole primaire
In dessin on 29 septembre 2011 at 15:05Ambiance lourde, voire gueule de bois, pour l’UMP au lendemain d’une semaine très difficile pour la majorité présidentielle, entre la défaite au Sénat, les affaires judiciaires qui reprennent de plus belle, Bettencourt comme Karachi et leurs corollaires, les primaires au PS qui donnent un vrai coup de pouce à la campagne à gauche. Certaines voix commencent à se détacher du mentor, et à réclamer une alternative à la candidature de Nicolas Sarkozy à sa propre réélection.
Primaires? Vous avez dit primaires?
Est-ce que le PS ferait école?
Nouvelle saillie
In dessin on 24 novembre 2010 at 11:12 Pendant qu’on parle du dérapage (très contrôlé) du Président à Lisbonne à propos de journaliste(s) pédophile(s), on ne parle plus ni de l’affaire Woerth-Bettencourt (exit Banier) ni du Karachigate*, ni de quoi que ce soit d’autre qui fâche.
La communication présidentielle primant sur tout, un mot chassant l’autre à la vitesse d’un cheval au galop (j’aime bien l’expression, n’y voyez rien de plus), le raisonnement par l’absurde tenant lieu de maître-étalon, pas étonnant qu’on en arrive à de telles billevesées.
Merci à Christophe Colinet pour l’idée.
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* Karachigate où l’on ne semble plus se souvenir que de Sarko porte-parole de Balladur, et plus de Sarko ministre du Budget, pourtant concerné au premier chef pour un contrat de cette importance concernant un organisme d’Etat.
« J’ai rien vu »
In dessin on 23 novembre 2010 at 18:57 Quelques instants avant de s’emporter et de traiter —carrément— un journaliste interloqué de « pédophile », en plein sommet de l’OTAN, à Lisbonne, devant du public, et ceci même en off, Nicolas Sarkozy s’était livré à un autre exercice plein de délicatesse dont il est au moins champion olympique, consistant à affirmer qu’en tant que Ministre du Budget (ce qu’il était en 1995, au moment de la signature des contrats concernés par le Karachigate) on peut ne pas entendre parler de sommes vertigineuses qui circulent autour de contrats signés par l’Etat.
Mais bien sûr. Et la marmotte…?