Ce matin, la ligne 1 du métro est coupée pour travaux, et le trajet du coup se rallonge de quelques longues minutes. Cette réflexion, c’est mon voisin de la ligne 10 (que je ne vais pas tarder à abandonner au profit de la 9, plus confortable) qui l’imagine, alors que la rame s’immobilise quelques instants entre les stations Duroc et Ségur. Merci pour l’idée de dessin!
En ce deuxième dimanche, les tribunes sont aussi pleines de peoples que les allées de monde. Le petit jeu est de tenter de les reconnaître, dans les loges privées, entre lunettes de soleil, casquettes ou chapeaux, quelques déguisements, et un look plus banal qu’habituellement pour décourager le paparazzo amateur. A vous de jouer!
Sur les courts annexes, loin de la foule, il n’est pas facile pour les joueurs les moins connus de jouer devant des tribunes de presse vide. D’ailleurs, le public est bien présent, et même connaisseur, sur ces terrains. Et le jeu y est souvent largement aussi agréable à regarder.
Le duel suisse du jour tient ses promesses. Roger Federer bat Stanislas Wawrinka en trois sets après un match défensif et plus disputé qu’il n’y paraît au score. A ce propos, si l’on comptait le lieu de résidence et non la nationalité, pratiquement tous les joueurs du tableau seraient Suisses (ou Monégasques). Vous avez dit bizarre?
Les joueurs sont pour la plupart superstitieux et observent chacun un rituel plus ou moins long à chaque balle. Et l’on ne compte pas les gri-gri, les amulettes, les médailles miraculeuses, les pattes de lapin, les trèfles à quatre feuilles. Qui se souvient d’Illie Nastase, farceur, dans les années 70, rendant blême un Adriano Panatta superstitieux en faisant lâcher un chat noir le long du court un jour de double…
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