Après un an de chantier puis un an pile poil d’existence légale, la très controversée maison de l’Histoire de France sera dissoute le 31 décembre.
L’histoire dira officiellement que c’est pour raisons financières et non idéologiques que le projet se referme.
Seul le site Internet devrait persister.
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La maison est close
In dessin on 26 décembre 2012 at 18:04Une Présidente pour la Maison de l’Histoire de France
In dessin on 27 décembre 2011 at 10:54Où l’on reparle de la Maison de l’Histoire de France, cette fois parce qu’une Présidente a été nommée, presque en catimini entre les fêtes, et que, une fois n’est pas coutume, elle semble réunir les compétences et l’expérience requises.
Trop facile. Il est où, le lézard?
MàJ mercredi 28 9h: Xavier Musca, aujourd’hui encore secrétaire général de l’Elysée, pressenti à la Caisse des Dépôts et Consignations, en voilà un, de joli lézard.
Vite, une loi!
In dessin on 22 décembre 2011 at 17:58La loi punissant la négation des génocides (enfin, de ceux votés comme tels par la loi) s’inscrit dans une volonté plus large de la part du chef de l’Etat d’instaurer une « position officielle de vérité historique« , et, par là, de maîtriser, voire de réécrire comme ici ou là, la glorieuse histoire de France. Si, en plus, on peut en profiter pour racoler un peu l’électorat d’origine arménienne, soit environ un demi million de personnes…
Dans le même cadre, ou pas très loin, s’inscrivent les protestations de la majorité présidentielle, menées par Nadine Morano et surtout Lionnel Luca, contre un documentaire fort bien fait de William Karel diffusé hier soir sur Arte, montrant le Président « déshabillé » par les correspondants des journaux étrangers à Paris, et assez peu amène à son égard.
Vite, une loi pour interdire ça!
Devoir de mémoire
In dessin on 10 mai 2011 at 15:08
Plutôt que de commémorer les trente ans de l’élection de François Mitterrand à l’Elysée (pas très corporate entre Présidents!), Nicolas Sarkozy préfère avec raison commémorer l’abolition de l’esclavage, anniversaire qu’il avait quelque peu négligé depuis deux ou trois ans. L’occasion est trop belle de ressortir à point nommé le devoir de mémoire qui est bien pratique lorsqu’il s’agit de caresser tel ou tel pan de l’électorat dans le sens du poil. La France n’est plus le pays des Droits humains, mais elle est toujours celui des commémorations!
PS: L’occasion pour moi aussi de redire combien les intentions réelles de la création de la maison de l’histoire de France me désolent.
Y a bien un truc
In dessin on 23 février 2011 at 10:57
Les photos de Kadhafi envolées du site de l’Elysée (il paraît qu’elles étaient bien là, mais rangées dans un album de Lisbonne…. mouais, il faudra trouver mieux, on dirait un billet d’absence niveau CM2), on va bientôt pouvoir passer aux retouches pour la postérité.
Ce serait assez drôle si cela ne remettait en exergue le désir de contrôle de Nicolas Sarkozy sur ce qui sera dit et montré plus tard de son exercice du pouvoir. Et donc un énorme doute de plus sur les intentions réelles de la future Maison de l’histoire de France.
A ranger au rayon « grosses ficelles ».
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Les images de Staline retouchées proviennent de cette page.
La maison de l’histoire de France s’installe
In dessin on 10 janvier 2011 at 16:48
La création de la maison de l’histoire de France a été décidée par Nicolas Sarkozy il y a quelques mois. Elle inquiète à la fois les chercheurs en histoire, qui craignent d’être rapidement bridés dans leur périmètre de recherche et dans leurs moyens d’investigation et d’analyse, et les personnels des archives nationales, qui craignent eux d’être dépossédés de leur bien, la maison s’installant sans concertation dans l’un de leurs lieux historiques, l’hôtel de Soubise, au cœur du Marais.
Bronislaw Geremek s’était ému en 2006 de la création, en Pologne et en Hongrie, et de projets dans d’autres pays, comme la France, d’institutions destinées à fixer dans le marbre une « position officielle de vérité historique ». Jacques Chirac était alors Président de la République et Nicolas Sarkozy ministre de l’Intérieur, et à l’époque le futur Président était bien déjà le porteur du projet.