Le calcul est si simple qu’il est largement du niveau de nos ministres.
Il faut réduire toutes les dépenses et toutes les aides partout, soit.
Mais si, les hausses de prix et l’état des université plus la peur de l’avenir aidant, les étudiants manifestent leur mécontentement et viennent grossir les rangs des probables grévistes de la rentrée, le gouvernement se trouvera face à un mouvement d’une grande ampleur qui pourrait être très gênant à quelques mois d’une élection cruciale.
On va donc opposer les uns aux autres par la mesure la moins onéreuse, à savoir l’octroi aux élèves déjà boursiers d’un dixième mois qu’ils réclament à juste raison, l’année universitaire s’étant considérablement étendue depuis quelques années.
Et hop, ni vu ni connu.
Et pour les autres, c’est Touchez pas au grisbi!
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Touchez pas au grisbi
In dessin on 26 août 2011 at 10:56Vacances
In dessin on 4 août 2011 at 16:39
Après la polémique sur la lettre aux députés, jugée non constitutionnelle par l’opposition (mais qui, pour la Cour des Comptes, n’aura coûté que 577 feuilles, enveloppes et timbres), celle sur les travaux pharaoniques du palais de l’Elysée payées rubis sur l’ongle par le richissime ministère de la Culture, celle sur les non-vacances des ministres, priés de ne prendre que du repos, et sur le territoire français (d’ailleurs, aucun n’a choisi pour destination les Kerguelen, Saint-Pierre-et-Miquelon, la terre Adélie, ou même Tahiti), celle sur l’affaire Tapie-Lagarde qui est en train de retomber sur les doigts de la tout nouvelle présidente du FMI, est venu pour Nicolas Sarkozy le temps d’une certaine discrétion, assez inhabituelle chez lui. Vélo, repos, couvade au menu, mais que nous prépare-t-il pour la rentrée?
Je prends quelques jours de vacances, et ce blog donc aussi.
Règle d’or
In dessin on 26 juillet 2011 at 09:58
Nicolas Sarkozy aimerait une « large unanimité » (le mot n’est pas de lui, mais le lapsus de ma voisine de bureau est joli) autour de l’introduction dans la Constitution de la règle d’or de maîtrise des déficits. Il a écrit en ce sens aux parlementaires de tous bords afin d’obtenir un consensus.
Sur le fond, je suis d’accord que cette maîtrise est nécessaire.
Pour la forme, je ne suis pas certaine que ce point, plutôt d’ordre réglementaire, ait quoi que ce soit à faire dans une Constitution. Mais passons. La maîtrise des dépenses, bien que des progrès aient été faits remarque la Cour des Comptes, n’est pas le fort de l’Elysée depuis le début de ce mandat.
Est-ce pour faire passer la pilule de ses propres débordements que Nicolas Sarkozy arbore un large sourire (sans les dents) pour faire « de la pédagogie »? (et là, ce sont ses propres termes).