Bourde… ou pas!

L’ancienne ministre et candidate aux européennes dans le sud-ouest Michèle Alliot-Marie affirme ces jours-ci sur i>Télé qu’elle a été sollicitée en lieu et place de Nathalie Kosciusko-Morizet pour diriger la liste présentée par l’UMP à Paris. A la mairie de Neuilly aussi en décembre, à Montpellier, à Briançon, et d’autres encore, selon elle.
Ce qui a le don d’agacer au plus haut point la tête de liste parisienne.

Cumul de non-mandat

Michèle Alliot-Marie avait tout d’abord songé à se représenter à Saint-Jean-de-Luz, dont elle est toujours première adjointe. Visée par une enquête au plan local, elle en a été quasiment expurgée pour être parachutée à Neuilly, dans l’ancien fief de Nicolas Sarkozy.
On apprend aujourd’hui qu’elle ne briguera pas sans doute non plus en région parisienne: les sondages (ou l’horoscope) la donnent battue par l’UDI Jean-Luc Fromantin, qui avait déjà écarté David Martinon de la course à la mairie en 2008.
Finalement, c’est en tête de liste aux européennes qu’on devrait la retrouver, au grand dam des deux Alains, Juppé et Lamassoure.
Les temps sont durs pour les battus de 2012!!

Pim Pam Pom

Des rumeurs persistantes ce matin voient un remaniement se profiler plus rapidement que prévu. Françoise Giroud a dit un jour « la femme sera l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente ». On n’en est déjà plus là. Et un couple ?

Vacance diplomatique

On en découvre tous les jours sur les à-côtés ou plutôt les arrières du voyage de Michèle Alliot-Marie en Tunisie en décembre. Pourtant, c’était bien joué de partir inocemment en famille afin de cacher un peu les réelles intentions du voyage: (sur)vendre les compétences de Madame en matière de moyens policiers. Non seulement c’est raté, mais de plus les errements de notre diplomatie s’affichent désormais au grand jour. Difficile de faire pire, d’autant que l’incompétence crasse dont fait preuve Boris Boillon, le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Sarko-boy patenté, dès le premier jour de son arrivée à son poste, n’arrange pas la situation.
Il ne manquerait plus que Fillon ait passé ses vacances en Egypte…. Ah merde!
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MàJ (13h): Nicolas Sarkozy reçoit ce jour Ali Bongo. Suivez mon regard…

Question au Gouvernement

Michèle Alliot-Marie baladée depuis neuf ans d’un ministère à l’autre sans montrer d’aptitudes particulières à aucun de ces postes, on est en droit de se demander ce que la République et les Présidents successifs qu’elle a servis lui trouvent de si exceptionnel.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule, d’autres ministres semblent bien peu préparés à leur poste, y compris Michel Mercier (seulement Garde des Sceaux, une broutille) et même une secrétaire d’Etat à rien.
Et si…? Oh non, je suis mauvaise langue.

Vacances dorées

Accusée d’avoir voyagé à Noël dans le jet privé d’un associé de Ben Ali pour se rendre sur son lieu de vacances en Tunisie, Michèle Alliot-Marie, qui a fait preuve dans ce dossier d’une belle clairvoyance, se défend et assure qu’elle a toujours payé ses vacances. Mais quoi dans ses vacances?

Copain / pas copain

Fille de militaire, ancienne Ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie n’a peut-être pas la rondeur et la finesse nécessaire au rôle.
Pour exemples, sa terrifiante connerie bévue à propos de la Tunisie et, comme en miroir, le durcissement de la menace sur les otages français en Afghanistan, au Niger et en Somalie, qui semble plus précise qu’avant le remaniement ministériel. C’est désormais clairement la politique étrangère de la France qui est visée.
Depuis le début de son mandat, Nicolas Sarkozy prône la fermeté. Il propose dans tous les domaines une vision aveugle, sans nuance et très simpliste du rapport à l’autre. La diplomatie suit, jouant de la cassure, bien dans le style présidentiel.
Mais là, ça tue.

Extension du domaine du populaire

Quand on s’appelle Union pour un Mouvement Populaire, on peut être tenté de mettre le populaire à toutes les sauces.
Or, parfois, le populaire touche le populiste de l’épaisseur d’un cheveu.
Comme dans cet exemple, où il est de bon ton pour la ministre de défendre des jurys populaires pour autoriser ou non les libérations conditionnelles de prisonniers. Mais l’on sait très bien comment ces jurys, poussés avant tout par le registre émotionnel, se prononceront: très différemment des professionnels du droit que sont les magistrats.
C’est là que se cache l’intention populiste: il s’agit de caresser l’opinion populaire dans le sens du poil.