Les trois journées ont commencé avec des démonstrations de jeunes et, pour une association, les amis de Charles, de joueurs en fauteuil, dont l’excellent Stéphane Bouvier, vainqueur de Roland Garros.
Il est treize heures trente, les hymnes ne sont pas joués; seule la Marseillaise chantée par la salle à l’unisson retentit dans le palais des sports. Les commentateurs sont installés dans leurs cabines, les spectateurs assis sur les gradins, les parties du dernier jour (et aussi de la dernière chance) peuvent commencer. Le public va faire lui aussi deux très gros matches: il est chaud et soutient avec vigueur et voix ses deux joueurs.
Jo-Wilfrid Tsonga, revanchard et plus incisif que vendredi contre Peter Gojowczyk, se défait de Tobias Kamke et met les deux équipes à égalité 2-2.
L’équipe de France est concentrée sur le côté du court. Gaël Monfils va ensuite faire lui aussi un gros match contre Peter Gojowczyk pour finalement remporter ce quart de finale de coupe Davis.
Au final, ce fut une belle rencontre. Du point de vue suspense, perfection du scénario: la déception vendredi, la remise en train samedi, la victoire samedi. Et, pour moi, beaucoup de plaisir à y dessiner trois jours.