« Grande America » pollue again

Le pétrole perdu du navire italien naufragé « Grande America » atteindra-t-il les côtes charentaises et aquitaines?

Avis de naufrage

Alors que les flux, en réalité, diminuent, l’Europe ne fait pas face à l’arrivée, prévisible, de migrants, et beaucoup de pays suivent désormais la politique en la matière de Donald Trump. Comme si cette position ultra défensive et réactionnaire de l’ancien grand allié leur permettait de lâcher les vannes d’un immonde longtemps refoulé. Mais attention, jeu dangereux, voyez les précédents…

Transhumanités

Blocage de trains à l’accès du tunnel sous la Manche, près de Calais, en France, après que des réfugiés ont envahi les voies pour tenter de passer via le train en Angleterre; après le blocage des trains entre Budapest et l’Autriche et l’Allemagne, et, auparavant, le blocage de la gare de Budapest par l’afflux de réfugiés passés par les Balkans; auparavant encore, le passage des frontières barbelées entre Hongrie et Serbie par ces mêmes réfugiés avait été forcé, notamment aux points faibles que sont les voies de chemin de fer; auparavant encore, le dangereux passage par la mer de Turquie et d’Afrique du Nord vers l’Europe, l’Italie et la Grèce en ligne de mire, la périlleuse route vers le nord.
L’asymétrie est grande entre les Européens, qui revendiquent à juste titre le droit à voyager comme ils l’entendent, et ceux qui fuient guerres, exactions, misère chez eux, et ne font finalement qu’exercer le même droit à circuler (et aussi à s’installer quelque part, et à travailler), et auxquels on ne propose ni solutions ni avenir, et des réponses largement inappropriées.

Naufrage de l’accueil

L’été aura été marqué par un fort afflux de migrants aux portes (essentiellement maritimes) de l’Europe.
Stopper les causes et les flux est essentiel; pour autant l’Europe peut et doit leur offrir un accueil digne.
Loin, très loin, de la situation d’aujourd’hui.

Mer mortelle

Les arrivées de migrants et les naufrages se succèdent en Méditerranée avec le retour des beaux jours. L’essentiel se concentre en Italie, le pays le plus proche des côtes libyennes d’où partent la majorité des bateaux. Mais l’Europe tarde comme souvent à réagir, et les budgets alloués sont dérisoires.
Parmi ces migrants, beaucoup ont quitté leurs pays victimes de la guerre ou de la misère; d’autres sont des réfugiés climatiques.

Naufrages en série

Les chiffres et les tragédies sont effroyables, entre les côtes libyennes, d’un côté de la Méditerranée, et l’Italie et Malte de l’autre. L’Europe, trop passive, tarde à réagir.

Fortune de mer (mais sans fortune et sans mer)

Depuis quelques mois, les sondages se font plus rares. Non que leur nombre ait diminué sans doute, mais plus probablement parce que les indications qu’ils donnent ne sont pas celles escomptées. Ainsi, le sondage d’opinion de juillet, plutôt favorable au Président, a été largement médiatisé, alors que celui d’août, au cœur de la crise, n’a été évoqué que du bout des lèvres, et pas par tous les relais habituels.
Les Français, sidérés par la crise, découvrent qu’il va falloir faire plus d’effort, se serrer la ceinture, peut-être même plonger dans la rigueur. Ne leur avait-on pas promis à la dernière élection présidentielle des jardins de roses et de miel, le bonheur, la fin de la pauvreté dans deux ans, le dîner au Fouquet’s tous les dimanches, une expansion économique exponentielle, et tutti quanti? Bon, d’accord, c’était un programme pour se faire élire. Mais tout de même, on tombe de haut.
Notez au passage que ce n’est pas le Titanic: au moins, sur le Titanic, ça chantait juste.