Itinérance mémorielle

Peut-être est-ce par hasard que le parcours d’une semaine d' »itinérance mémorielle » (c’est lui-même qui le dit) d’Emmanuel Macron se juxtapose en même temps à la course de la Route du Rhum (peut-être le même chrono que lui pour les plus rapides) et à la fin de campagne frénétique des mid-terms pour Donald Trump (que l’on retrouvera à côté de lui pour le final le 11 novembre). Histoire de remuscler un peu le moral, l’ego, et la popularité du Président…

Avis de tempête

Le vote d’hier soir à l’Assemblée sur la déchéance de nationalité risque fort de rester dans l’Histoire (avec un grand H) comme la preuve ultime de la déchéance de crédibilité du Président, y compris de son propre bord.
Et le remaniement attendu n’y changera rien; l’avis de tempête risque de durer.

La solitude des îles

Il restera écrit que, le jour de la démission du gouvernement de Manuel Valls, qui est aussitôt chargé de reformer un nouveau gouvernement d’ici demain, François Hollande prend « un bain de foule » à l’île de Sein. Tout va bien.

Barre à tribord

Puisqu’il s’agit de montrer avant les élections qui est le maître à bord, on dit que le Président est à la barre et, faute de bosco, on envoie une moussaillonne un matelot clamer fièrement aux marins de SeaFrance… qu’en vertu de la loi, l’entreprise SNCF a des obligations de reconversion des salariés de sa filiale SeaFrance dans le groupe, et donc qu’on demande seulement l’application de ladite loi.
Quelle annonce de la part d’un gouvernement qui se dit responsable!
Cela donne un peu l’impression qu’à la tête de l’Etat on gouverne depuis cinq ans quatre ans et demi en se contentant de surfer chaque jour sur la vague qui vient, sans vouloir voir que la mer est démontée et sans savoir que babord c’est gauche et tribord c’est droite.