Poutine et l’Ukraine

Poutine rejette la faute de la guerre sur l’Ukraine et l’OTAN.

OTAN (en emporte le vent)

Sommet de tous les dangers à Londres pour l’OTAN, entre les grenades dégoupillées que sont le Brexit et les élections anglaises pour Boris Johnson, la Turquie d’Erdogan qui se joue de tous ses alliés, la procédure d’empeachment qui rend Donald Trump plus agressif que jamais, la posture volontaire d’Emmanuel Macron menacée par la situation sociale et les menaces terroristes, l’Europe en retrait, etc.

Fini Europacity

Emmanuel Macron enterre Europacity… et un peu l’OTAN.

Un éléphant dans un magasin de porcelaine

Présent ce jour à Bruxelles au sommet de l’OTAN, Donald Trump a l’intention de tout casser des institutions mises en place depuis un siècle pour tenter d’organiser (un peu) les rapports entre les pays et limiter l’effet de la loi du plus fort. Il est comme ça, Donald: pas un canard, mais un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Ah, au fait, la France est en finale de la Coupe du Monde de foot, et ça, ça peut aussi l’énerver, Donald.

Dans le grand bain

C’est le premier grand rendez-vous de son mandat pour François Hollande, il s’agit de se montrer à la hauteur de l’événement.
Pas de faux pas relevé au sommet du G8 puis à celui de l’OTAN, mais, tout de même, à côté des talons de sa compagne, petite touche glamour (j’aime beaucoup le surnom de first girlfriend qu’elle y a gagné) et à côté d’une réunion totalement dépourvue d’autre enjeu, un tout petit couac: cet instantané saisi pendant la finale de coupe d’Europe de foot entre Chelsea et le Bayern, qui montre le Président français totalement indifférent au match.
Un Président normal, qui porte ses dossiers comme un grand en sortant de l’avion (et qui donc les a peut-être lus) et qui n’aime pas le foot?
Tiens tiens.

Et après?

C’est écrit dans le journal (avec peut-être un peu de précipitation, mais quand un événement arrive en cours de nuit il y a bien un moment où l’on doit mettre le papier sous presse), Nicolas Sarkozy a gagné SA guerre en Libye.
Et tant pis si l’on se bat encore dans la capitale, si Kadhafi est toujours introuvable, si ses fils courent toujours ou même se sont échappés. Les médias sont encore plus impatients que les Tripolitains.
D’ailleurs, on ne sait même pas de quoi sera fait demain, dans un pays qui n’a jamais connu la démocratie et qui dispose de vraies richesses à exploiter.
Tiens donc…

Gone with the sirocco

Gérard Longuet, ministre de la Défense, le reconnaît à demi-mot: la tribune de Barack Obama, David Cameron et Nicolas Sarkozy dans cinq grand quotidiens (dont la Pravda le Figaro pour la France) appelant au départ du colonel Kadhafi en Libye va au-delà de la résolution 1973 de l’ONU. Ce faisant, les trois hommes placent la tenue des opérations dans les mains de l’OTAN.
Dont acte.

« J’ai rien vu »

Quelques instants avant de s’emporter et de traiter —carrément— un journaliste interloqué de « pédophile », en plein sommet de l’OTAN, à Lisbonne, devant du public, et ceci même en off, Nicolas Sarkozy s’était livré à un autre exercice plein de délicatesse dont il est au moins champion olympique, consistant à affirmer qu’en tant que Ministre du Budget (ce qu’il était en 1995, au moment de la signature des contrats concernés par le Karachigate) on peut ne pas entendre parler de sommes vertigineuses qui circulent autour de contrats signés par l’Etat.
Mais bien sûr. Et la marmotte…?