Par la grande porte

Evincé en juin 2010 de son poste de chroniqueur à France Inter, en même temps que Didier Porte, Stéphane Guillon pose officiellement sa candidature auprès du CSA pour la présidence de Radio France, échéant en mai.
Rancunier? Pas du tout, dit-il, il gardera tout le monde.
Je prends note au cas où il serait choisi.

Malaise à France Inter

On ne peut pas dire que le climat soit follement serein à Radio France, et particulièrement à France Inter en ce début d’année scolaire.
France Inter où les très nombreux bouleversements de la grille, s’ajoutant au fracassant départ des deux humoristes les plus emblématiques des saisons précédentes et à quelques surprises du mercato d’été, déconcertent et déçoivent nombre d’auditeurs.
Les audiences sont en baisse, beaucoup d’auditeurs ayant suivi leurs voix favorites sur d’autres antennes.
Le climat social ne va guère mieux, d’autant qu’après Europe 1 pour les journalistes, c’est au tour de France Télévisions de se servir dans les dirigeants et les forces vives de l’entreprise pour former le nouvel exécutif de la télévision publique autour de Rémy Pflimlin.
Qui avait dit il y a quelques mois « à 20% de modification de la grille, c’est un accident industriel »?

Opération mani-pulite

Ambiance délétère à France Inter (pour ne pas dire plus), où les noms d’oiseaux et les scuds volent bas autour de la matinale et de certaines émissions phares. Entre les chroniques décriées, les émissions qui pourraient disparaître, les intentions que l’on donne (à tort ou à raison) aux uns et aux autres, ça chauffe avant l’été! Philippe Val en censeur: un comble quand on connaît (et qu’on a aimé) sa carrière de chansonnier. Mais à y regarder de plus près, le virage s’amorçait déjà à Charlie Hebdo. Et dans l’attente de la nomination d’un successeur à Patrick de Carolis à France Télévisions, doit-on s’attendre au même cirque dans un an sur les chaînes de la télévision publique?