Fils de

Le fils d’Idriss Déby, tué lundi au combat au lendemain de son élection, prend ce jour les pleins pouvoirs au Tchad. Mais comment est réellement mort son père?

Comme chiens et chats

Dominique de Villepin sortant de vingt mois de réserve pour annoncer qu’il soutiendrait un retour de Nicolas Sarkozy, cela a de quoi étonner quand on connaît les relations plus que difficiles des deux hommes depuis 2005 (au moins). La sortie du film Quai d’Orsay, de Bertrand Tavernier, qui le représente sous couvert de pseudonyme, lui en a donné l’occasion.
Je suppose que Sarkozy dubite sur ses intentions réelles, tandis que lui, en cours de mutation et un brin fanfaron, jauge la droite qui l’a éliminé en 2012. Il propose d’ailleurs dans la foulée des changements institutionnels qu’il ne semblait pas prêt à appliquer lorsqu’il était premier ministre.

Leet speak |)4\/!|) |\/|4|27!|\|0|\|

David Martinon, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, devenu ensuite consul à Los Angeles, vient d’être nommé représentant spécial pour le numérique. Les méchantes langues disent que c’est pour lui une nomination à une affaire à lui étrangère.

Mirage, ou pas?

Aujourd’hui s’ouvre la conférence annuelle des ambassadeurs, moment privilégié pour le nouveau Président et son ministre des Affaires Étrangères de poser les nouvelles lignes de la diplomatie française pour le mandat à venir, alors que l’opposition taxe déjà François Hollande et Laurent Fabius d’attentisme à propos de la situation syrienne.
Et, ô surprise, l’un des axes de Laurent Fabius devrait être économique.
En rupture totale avec les méthodes et les objectifs de l’ancienne présidence.

Secret Défense

A propos d’Edith Bouvier, dont la situation est toujours incertaine, le mot de Nicolas Sarkozy annonçant par erreur sa sortie de Syrie est un mensonge (si c’est le Président qui parlait), ou une manipulation (s’il s’agissait du candidat).
Je ne sais lequel est le pire.
Mais le pire, c’est qu’au moins un ministre avait la bonne information, et que le candidat ou le Président a préféré citer en référence une dépêche d’agence erronée.
Merci à Fabien pour l’idée de départ.

De notre correspondant à Bordeaux

Pourquoi, au petit matin, à propos du rapatriement de la journaliste Edith Bouvier, du Figaro, grièvement blessée à Homs, entend-on le ministre des Armées et non celui des Affaires Etrangères? Ce n’est pas, comme on pourrait le croire, parce que la Syrie est devenue un nouveau terrain d’opérations pour nos militaires, mais sans doute plutôt parce qu’Alain Juppé, retenu comme d’ordinaire en sa mairie à Bordeaux par la gestion des affaires courantes de sa ville, ne peut s’occuper du particulier et de l’étranger à Paris.
Je dis ça, je dis rien.

Union pour…?

On le sent d’emblée, Alain Juppé est revenu aux affaires avec de grandes ambitions.
Pour lui-même, mais pas seulement.
Mais est-ce bien le moment d’annoncer la relance de l’Union Pour la Méditerranée alors même que des révolutions secouent plusieurs pays, dont certains des piliers sur lesquels comptait s’appuyer la France? L’UPM, priorité de Juppé? A moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau lapsus de ministre… ou d’ancien président de parti?

Retour vers le futur

C’est finalement Alain Juppé qui hérite du maroquin de Michèle Alliot-Marie embourbée dans ses affaires au Maghreb. Après avoir refusé le poste à plusieurs reprises en raison de la mainmise exercée sur le quai d’Orsay par Claude Guéant et Jean-David Lévitte depuis l’Elysée, et ce dès le début du mandat de Nicolas Sarkozy, il a obtenu leurs têtes et la garantie d’avoir les mains libres. Le fiasco total de la diplomatie française depuis 2007 au moins lui permet ce retour en force, au détriment du Président et de son Premier ministre, largement décrédibilisés et affaiblis.
Mais, au fait…. qui remplace-t-il vraiment?