Entendre, dans un discours de meeting au Havre, Nicolas Sarkozy ironiser sur François Hollande,qu’il ne nomme même plus par son patronyme, en l’appelant Moi je, en souvenir de l’anaphore du débat télévisé de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2012, me ferait presque rire, s’il n’était la marque du profond mépris que porte l’ancien président à l’actuel.
Et si je ne me disais que le syntagme lui convient bien finalement mieux à lui.
C’est celui qui dit qui y est, comme disent les gosses?
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Surmoi
In dessin on 27 mai 2015 at 13:44Bilan de 2010 (6): remaniement et verbiage
In dessin on 24 décembre 2010 at 14:13
Annoncer un remaniement des mois à l’avance et accoucher finalement d’un rhabillage quasi cosmétique, c’est ballot. Or, cela apparaît comme une constante du mandat de Nicolas Sarkozy: un usage excessif du verbe, qui a pour conséquence une impression parfois de « Beaucoup de bruit pour rien ».
Ce qui nous change de l’induction ou de son éristique habituelle.