Défense Sarkozy

Après « C’est pas moi » puis « C’est pas elle » et « C’est de votre faute » et enfin n’importe quoi, Fillon adopte la « défense Sarkozy » dans le #PenelopeGate.
Mais c’est très habituel en France.

Et si…?

Et si le sarkozysme c’était une inversion des valeurs, comme:
— parler populaire sans comprendre que le pouvoir demande un certain prestige, y compris dans le langage
— parler vite et fort, puis agir peu et mal
— protéger le malfrat contre la veuve et l’orphelin (pourvu qu’il verse à l’UMP)
— prendre dans les poches des pauvres pour enrichir les riches
— choisir le nombre d’infractions à verbaliser avant de dire lesquelles
— user de la loi comme d’un outil de communication
— être fleur bleue et midinette avec la première dame
etc.
Les exemples ne manquent pas…
Et jusqu’à un léger mépris pour la fonction présidentielle, mis à part la pompe, l’apparat, le protocole, le stylo Mont-Blanc, quelques privilèges régaliens, et le droit de parler à tort et à travers de tout et de n’importe quoi, parfois même n’importe comment.

Merci à Jean-Luc Godard pour les dialogues.