A l’université d’été du MEDEF

J’ai été invitée en tant que blogueuse à l’université d’été du MEDEF.
Voici le résultat: 25 dessins.

Justine Ryst, de Twitter France, aux patrons:
« Vous allez twitter »« Touitez vous-mêmes »
[Sur Twitter] les conversations publiques sont parfois privéesOffTweet syndicalTwitter, c’est du temps réelTwitter pour les patrons59% twittent tous les joursPourquoi être sur TwitterTwitter est un outil de veilleTwitter de criseTweets « Cadbury® »Twitter et la téléTwitter et le footballTwitter à la mi-tempsLe business model de Twitter Guillaume Sarkozy Phitec et Alstom pour la SNCFCe qui manque aux Français Impossible Erik Orsenna A Mathieu Gallet Les preuves d’amour de Michel Sapin Michel Sapin et les marges des entreprises Qu’a voulu dire Wolfgang Schäuble ?

Pas d’inversion

Le gouvernement doit se rendre à l’évidence: il n’ y a pas d’inversion de la courbe du chômage en décembre.
En pleines négociations du pacte de responsabilité, faut-il prendre des pincettes pour l’annoncer?

Vieux débat

Dans les semaines qui viennent, on devrait reparler de l’assurance dépendance, problème crucial de société à l’heure où l’on vit de plus en plus longtemps.

MàJ 19h: quand je dis « quelques semaines », c’est plutôt dix ou onze mois.

Cumul de fonctions

François Chérèque est vivement critiqué par FO après qu’il ait rejoint l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), qu’il ait pris la tête du think tank Terra Nova, et qu’il ait accepté du gouvernement une mission d’évaluation des politiques contre la pauvreté.
Les deux premiers étaient annoncés depuis novembre, et dans l’air ou annoncés depuis respectivement septembre et octobre.
C’est ce dernier poste de Monsieur Pauvreté qui fait tousser Jean-Claude Mailly, sans que soient remises en cause d’ailleurs les compétences et les qualités de l’intéressé, surtout que François Chérèque s’était dans le passé exprimé plusieurs fois à ce propos.
Et au moment d’en reparler pour les parlementaires, comme François Hollande s’apprête à le remettre sur le tapis, il sera peut-être plus difficile pour le gouvernement de convaincre les élus les plus récalcitrants de la nécessité de l’appliquer à tous.

A repasser

Au lendemain d’un sommet social insignifiant, et à trois mois du premier tour de scrutin, le Président, qui n’est toujours pas candidat, se découvre un amour soudain pour l’industrie et la classe ouvrière (elle vote, la classe ouvrière, et parfois aussi elle descend dans la rue), appuie sur la gravité de la situation comme s’il la découvrait du jour (et surtout comme s’il n’était pas comme ministre puis comme Président, au pouvoir depuis dix ans), et fustige les délocalisations.
Puisqu’on vous dit que ce n’est pas un déplacement de candidat, mais de chef de l’Etat responsable et soucieux de son peuple…

Merci à Nina pour l’idée de départ.

Colline sociale

Pour les Echos, c’est à quitte ou double que joue Nicolas Sarkozy à moins de cent jours du scrutin.
En réalité, la montagne annoncée accouche d’une souris fort prévisible. Quasiment en catimini, le Président zappeur (qui n’est toujours pas candidat) reporte les annonces à plus tard, voire aux calendes grecques, et, avec un enthousiasme visible, repart au pas de charge zapper ailleurs, comme s’il ne s’était agi que d’un vulgaire meeting de campagne.

Pôle emploi section Matignon

Il ne faut pas attendre de miracles du sommet social du 18 janvier. Il va sans doute esquisser pour les ministres du Gouvernement un aperçu de ce qui les attend en mai si Nicolas Sarkozy (qui n’est toujours pas candidat) est battu à la présidentielle. Ils pourront ce jour-là tester les mesures mises en place depuis cinq ans et sans doute peu améliorées demain en faveur des demandeurs d’emploi. A moins que, et il n’en faut pas douter ils ne se (re)mettent à exercer en libéral, ou qu’ils trouvent dans les grandes entreprises qui ont su si bien user du système Sarkozy, en guise de remerciement, un travail emploi à la mesure de leur capacité.

Merci à Jean-Jacques Seymour pour l’idée de départ.

Une belle boîte, et rien dedans

Le gouvernement signera dans quelques jours une convention pour faire adopter par tous les opérateurs des « tarifs sociaux » de téléphonie et d’Internet afin de donner accès à un service minimum à ceux qui ont peu de moyens.
Qu’en penser?
Que c’est une mesure utile? oui, sans doute.
Mais à quoi donnera-t-elle accès? et à quel prix réel, alors que des offres peu chères existent chez tous les opérateurs?
Ce sera beaucoup moins de services pour un tout petit peu moins cher.
En revanche, permettra-t-elle aux chômeurs de ne plus attendre 40 minutes payantes en plus de la communication pour n’importe quelle formalité qu’ils ne peuvent plus remplir gratuitement au guichet, faute de personnel à ce poste? pour ne prendre qu’un seul exemple.
Etc.
A surveiller, donc.

Merci à Fabien et Christophe pour l’idée de départ.