Super mardi pour Trump

C’est aujourd’hui le Super Tuesday, le super mardi des primaires américaines. Plus agressif que jamais et malgré les menaces qui semblent ne même plus l’effleurer, Donald Trump, qui montre depuis longtemps et pour longtemps encore son pouvoir de nuisance sur la politique de son pays et du monde, va certainement tuer le jeu côté républicain.

En route pour le pouvoir

Son principal adversaire à la primaire républicaine Ron de Santis se retirant de la course à l’investiture et annonçant le soutenir, Donald Trump peut se pavaner comme un paon face à la seule Nikki Haley. Ça fait carrément peur.

Retour au tribunal

Donald Trump se rendra bien à son procès au civil pour fraude aujourd’hui, pour une raison bien facile à comprendre: c’est son meilleur support publicitaire pour sa prochaine (il en est certain) ré-élection.

Le sale travail

Vu le nombre de socialistes non frondeurs qui ne pourront pas faire campagne pour ou simplement avec Benoît Hamon, Jean-Christophe Cambadélis se prépare à avoir à déminer le terrain, et ce sans le soutien de l’Elysée. Oh la belle alliance populaire….

Un débat suivi

Le débat d’hier de la primaire de la gauche a été paraît-il de haute tenue, sans les frictions du début de semaine, mais sans combler les fossés. Ce qu’il en adviendra, nul ne le sait encore. Mais, pour la petite histoire, il a été suivi par Edward Snowden, que l’on découvre francophone, qui suit visiblement la politique française, et qui a tweeté pendant l’émission.

Dernière ligne droite avant…

Du fin fond du désert d’Atacama au Chili, François Hollande observe (ou pas) la prestation des deux derniers protagonistes de la primaire de gauche. Que restera-t-il du Parti Socialiste après? Nul ne le sait.

Label alliance

Benoît Hamon, inattendu premier, relativement serein, et Manuel Valls, forcément déçu, sur un mode combatif, se retrouveront dimanche prochain au second tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire, avant la vraie campagne de la présidentielle.

La gifle

En pleine campagne de la primaire à gauche, Manuel Valls se prend une gifle en Bretagne et voit rouge. C’est qu’il risque le même sort que Nicolas Sarkozy: tout sauf lui.